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UN GARS ORDINAIRE

Steve n’était qu’un gars ordinaire. Il servait Dieu humblement dans une église que je fréquentais il y a des années. Il contribuait à préparer la communion, à déneiger les trottoirs de l’église en hiver et à tondre le gazon en été. Il passait du temps avec des adolescents dont le père ne vivait plus à la maison. Je l’ai souvent entendu dire, de sa voix douce, aux gens de l’église combien le Seigneur était bon pour lui. Durant les réunions de prière, il ne parlait pas beaucoup à son propre sujet, mais nous demandait de prier pour ceux à qui il parlait du pardon et de l’amour de Jésus.

OFFRIR LA GRÂCE

Vers le milieu des années 1970, la partie Archives publiques de notre journal local rapportait les demandes de divorce et les jugements définitifs. Bill Flanagan, un pasteur de notre Église qui lisait ces noms semaine après semaine, s’est mis à les voir comme des personnes et non des statistiques. Si bien qu’il a créé un atelier portant sur la convalescence après un divorce afin d’offrir de l’aide et la guérison en Christ à des gens qui souffraient et qui traversaient des temps difficiles. Quand des gens de l’Église, inquiets, ont reproché à Bill de tolérer le divorce, il leur a doucement répondu qu’il ne faisait qu’offrir la grâce de Dieu aux gens dans le besoin.

RIRE JAUNE

Conduire un camion énorme sur les routes glacées du nord de l’Alaska semblerait exiger un certain sens de l’humour, mais en entendant un autre camionneur du nom d’Alex rire souvent à gorge déployée sur les ondes de la radio pour camionneurs, un certain camionneur a fini par le trouver agaçant. Il s’est donc mis à faire des remarques désobligeantes au sujet d’Alex et de ses gros éclats de rire de bon vivant.

FAIS SIMPLEMENT CE QUI EST BIEN

En voyage à l’étranger, j’ai rencontré un avocat de mon patelin du New Jersey. Nous nous sommes étonnés de constater combien nous avions de choses en commun. Au cours de la conversation, il m’a demandé : « Avez-vous dit vous appeler Stillwell ? » « Non, c’est Stowell », lui ai-je répondu. Il m’a alors dit qu’il avait un client du nom de Stillwell. « Est-ce Art Stillwell ? » lui ai-je demandé et, à ma grande surprise, il l’a confirmé. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’Art Stillwell fréquentait mon Église et était un homme d’affaires influent de la communauté.

SOYEZ VOUS-MÊME

En attendant de subir une intervention chirurgicale mineure dans un hôpital de la région, j’ai remarqué une plaque murale illustrant Christ sur la croix. Plus tard, une infirmière m’a posé plusieurs questions d’ordre administratif, y compris : « Avez-vous des besoins spirituels dont vous aimeriez discuter avec un aumônier ? » Je lui ai dit que j’étais heureux qu’elle me pose cette question, que je trouve inhabituelle dans le monde d’aujourd’hui. Elle m’a répondu avec le sourire que l’hôpital avait aussi « une mission de foi ». J’ai été impressionné de voir que les employés ne craignaient pas d’être qui ils sont dans une société de plus en plus séculière et pluraliste.

QUEL MAGNIFIQUE QUARTIER !

Le lieu où vous habitez vous impose certaines exigences en matière de mode de vie. Dans mon quartier, les éboueurs passent le mardi matin, si bien qu’il est de ma responsabilité de mettre la poubelle à la rue la veille au soir. Mes voisins en seraient contrariés si je laissais les ordures s’accumuler au bord de la rue pendant des jours entiers. Et comme beaucoup d’enfants jouent dehors, on a affiché partout des panneaux pour rappeler aux conducteurs de ralentir. Cela veut dire que je conduis lentement et que je garde l’œil ouvert sur les petits enfants qui risquent de courir imprudemment après une balle égarée jusque dans la rue.

LES BONS INGRÉDIENTS

Bien que mes talents culinaires restent élémentaires, il m’arrive à l’occasion d’utiliser une préparation pour gâteau afin d’en confectionner un. Après y avoir ajouté des œufs, de l’huile végétale et de l’eau, je mélange le tout. Pour confectionner un délicieux gâteau, il est primordial d’avoir le juste équilibre des ingrédients. Or, cela m’aide à me représenter la relation entre le plus grand commandement (Mt 22.36-38) et le Grand Mandat (28.19,20) tandis que nous propageons l’Évangile.

INTERDICTION DE SOURIRE

Généralement, on nous demande de sourire avant de prendre notre photo. Par contre, dans certains endroits des États-Unis, on nous l’interdit quand on prend notre photo afin de nous délivrer un permis de conduire. À cause des vols d’identité, on vérifie minutieusement aux bureaux du ministère des Transports les nouvelles photos prises pour voir si elles se trouvent déjà dans le système. Si quelqu’un fait prendre sa photo sous un faux nom, une alarme se déclenche au poste de l’opérateur. De 1999 à 2009, un certain État a empêché 6000 personnes d’obtenir un permis frauduleux. Pourquoi, toutefois, interdire de sourire ? C’est que la technologie reconnaît un visage plus facilement si la personne arbore une expression faciale neutre.

BRILLEZ !

J’étais contrariée de constater qu’en dépit de tous les appels téléphoniques que j’avais faits, le lampadaire devant ma maison ne fonctionnait toujours pas. Étant donné que nous n’avons pas de trottoirs et que les lampadaires sont très éloignés les uns des autres, il importe que chaque lampadaire fonctionne afin d’éclairer l’obscurité. Je craignais de heurter un écolier en sortant de mon entrée très tôt le matin.

PÊCHER LÀ OÙ ILS NE SONT PAS

J’ai un bon ami avec qui je vais pêcher de temps à autre. Après avoir mis ses bottes de pêcheur et rassemblé son équipement, cet homme très réfléchi s’assoit sur le hayon de sa camionnette et scrute la rivière pendant une bonne quinzaine de minutes, à la recherche de poissons venant à la surface. « À quoi bon pêcher là où ils ne sont pas ? » dit-il, ce qui me rappelle une autre question : « Est-ce que je pêche les âmes là où elles ne sont pas ? »