Des fleurs pour toujours
Bambin, mon fils Xavier se plaisait à m’offrir des fleurs. J’aimais jusqu’à la dernière des brindilles cueillies à la main ou des fleurs achetées avec son père. Je chérissais chacune jusqu’à ce qu’elle se fane et que je doive la jeter. Un jour, Xavier m’a offert un superbe bouquet de fleurs artificielles. Avec le sourire, il a disposé les lis blancs, les tournesols jaunes et les hydrangées pourpres dans un vase de verre. Puis il m’a dit : « Regarde, maman. Elles vont durer pour toujours. C’est gros comme ça que je t’aime. »
La main de Dieu
La main de Dieu est une sculpture d’aluminium pesant 400 kg de l’artiste Lorenzo Quinn. C’est une main géante avec un homme assis sur la plus haute partie de sa paume tournée vers le haut. L’homme semble préoccupé et sa posture traduit un profond découragement. Cependant, la main qui le tient est beaucoup plus grande que lui.
Tout nous vient de Dieu
J’avais 18 ans lorsque j’ai obtenu mon premier emploi à temps plein. J’ai alors appris une importante leçon au sujet de la discipline consistant à faire des économies. J’ai travaillé et économisé jusqu’à avoir assez d’argent pour toute une année d’école. Puis ma mère a dû se faire opérer d’urgence, et j’ai compris que j’avais à la banque de quoi payer son opération.
On ne peut l’arrêter
Sur YouTube, dans une vidéo de Minute Physics, des scientifiques tentent de répondre à cette question : « Qu’arriverait-il si une force qui ne peut être arrêtée percutait un objet dont la masse est infinie ? » Leur réponse ? « Si deux objets infiniment massifs desquels on ne peut changer la vitesse se déplaçaient l’un vers l’autre et entraient en collision […], puisqu’il est impossible que la vélocité de l’un ou de l’autre varie, ils devraient se traverser l’un l’autre sans jamais produire d’effet sur l’autre. » Hein ?
Imprévisible
En 2013, lors de l’Open féminin des États‑Unis, la golfeuse relativement inconnue Hilary Lunke a remporté le prix le plus prestigieux du golf féminin – et s’est taillé une place de choix dans l’Histoire. Elle a non seulement gagné le US Open lors d’une finale dix‑huit trous, mais encore cela a été son unique victoire professionnelle. Sa réussite étonnante et inspirante souligne le fait que l’une des choses les plus exaltantes dans le sport, c’est son imprévisibilité.
Des déserts
A ride. Poussiéreux. Dangereux. Voilà ce qu’est le désert. Un lieu où l’eau est rare, un lieu hostile à la vie. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que le mot déserté décrive un endroit inhabité. La vie y est difficile. Peu de gens choisissent d’y vivre. Mais il est parfois impossible de l’éviter.
Au travail
Nous avions un souper de groupe suivi de témoignages sur un Dieu qui aime assez son peuple pour lui transmettre ses rêves. Nous avons entendu parler d’un complexe d’appartements pour mères célibataires, d’une grange aménagée pour les mariages et de terrains de camping chrétiens, de la fondation d’une nouvelle église locale. Le point commun entre ces réalisations était le désir de voir le nom de Dieu devenir grand grâce à chaque pas de foi.
Comme prévu
C’était la semaine de la célébration de la Pâque. Des centaines de milliers de pèlerins juifs étaient venus au Temple pour commémorer leur libération de l’esclavage en Égypte (Ex 12.1-28). Le dimanche précédant la Pâque, alors qu’il entrait dans Jérusalem, Jésus avait permis au peuple de lui rendre hommage en tant que roi, ce qu’il ne les avait pas laissé faire auparavant (Jn 12.12-16).
Dieu est impuissant ?
Le fils de Rabbi Harold Kushner est mort du syndrome de vieillissement prématuré, une maladie dégénérative. Plus tard, Rabbi a écrit le best‑seller When Bad Things Happen to Good People (Quand le malheur s’abat sur les justes). En tentant de maintenir sa croyance en Dieu, il a dit que soit Dieu n’est pas totalement bon, puisqu’il permet les maladies, soit il n’est pas assez puissant pour l’empêcher d’apparaître. Il a choisi la deuxième option. Selon Kushner, Dieu a créé le monde, mais il ne le contrôle pas pleinement. En d’autres mots, Dieu nous souhaite du bien et sympathise avec nous dans notre douleur, mais il est impuissant devant elle.
Dieu dans une boîte
Ne serait-il pas merveilleux de pouvoir mettre Dieu en boîte ? Lorsque nous voulons dire ou faire quelque chose qui n’est pas semblable à ce que ferait Christ, nous n’aurions qu’à l’y placer et fermer le couvercle. Nous le ferions juste avant de lancer un juron en plein embouteillage, ou avant de visionner quelque chose d’inapproprié sur You Tube, Facebook ou Twitter. Après notre badinage avec le péché, nous n’aurions qu’à sortir Dieu de là.