La main de Dieu est une sculpture d’aluminium pesant 400 kg de l’artiste Lorenzo Quinn. C’est une main géante avec un homme assis sur la plus haute partie de sa paume tournée vers le haut. L’homme semble préoccupé et sa posture traduit un profond découragement. Cependant, la main qui le tient est beaucoup plus grande que lui.

Dans certaines situations nous disons : « C’est entre les mains de Dieu », signifiant ainsi qu’il en déterminera l’issue. David a compris cela lorsque son fils Absalom a tenté de s’emparer du trône d’Israël. Absalom « gagnait le coeur des gens d’Israël » et encourageait la rébellion contre son père à Hébron (2 S 15.6‑12).

Lorsque David a appris que tout Israël s’était rallié à Absalom, il a fui Jérusalem. Tsadok et les sacrificateurs l’ont suivi en transportant avec eux l’arche de l’alliance (V. 24). En se rendant dans le désert, David a demandé à Tsadok de rapporter l’arche dans la ville. Il a dit : « Si je trouve grâce aux yeux de l’Éternel, il me ramènera, et il me fera voir l’arche et sa demeure. Mais s’il dit : Je ne prends point plaisir en toi ! Me voici, qu’il me fasse ce qui lui semblera bon » (V. 25,26).

Je trouve intéressant le fait que David, un célèbre guerrier, n’a pas tenté de lutter contre Absalom pour le trône, et que même s’il était profondément peiné, il n’a pas manifesté de désespoir. Pour lui, sa vie reposait pleinement entre les mains de Dieu. David savait que Dieu allait déterminer qui serait le roi d’Israël et non lui ou Absalom.

Au cours d’une autre période difficile de sa vie, quelqu’un a dit à David : « l’Éternel ton Dieu gardera la vie de mon seigneur pour que tu restes au nombre des vivants » (1 S 25.29 ; Semeur). En tant que croyants en Jésus, nous pouvons nous appuyer sur le Dieu qui a protégé David. Nous pouvons nous détendre et lui faire confiance. Il sait ce qu’il fait. Jésus a dit : « [Personne] ne peut […] ravir [les croyants] de la main de mon Père » (JN 10.29).