Sainte nuit
À chaque dernier match de basketball à domicile au mois de décembre, les partisans de l’Université Taylor perpétuent une tradition qu’ils appellent « Sainte nuit ». Dès que le match commence, la foule devient complètement silencieuse. Tout ce qu’on entend, c’est l’écho des rebonds du ballon sur le terrain, le crissement des chaussures des joueurs et le bavardage occasionnel entre les joueurs et les entraîneurs. Tout le gymnase reste silencieux jusqu’à ce que Taylor marque son dixième point. Dès ce moment, les partisans se déchaînent et la place s’enflamme.
Taille unique
Jeune, j’aimais beaucoup Noël. Ravi, je me glissais sous l’arbre pour voir quels jouets attendaient que je les déballe. J’ai donc eu l’impression de perdre au change lorsque j’ai commencé à recevoir des chandails et des pantalons comme présents. Les cadeaux d’adultes étaient décevants ! Puis, Noël dernier, mes enfants m’ont donné des chaussettes cool. Je me suis presque senti rajeunir ! Même les grandes personnes pouvaient porter ces chaussettes, puisqu’on lisait sur l’étiquette : taille unique.
La vie ou la mort
Au début de 2013, un homme a été arrêté pour avoir volé le cadavre de son père. Ce père bien-aimé âgé de 93 ans était décédé, et son corps avait été déposé dans un cercueil sur un terrain du cimetière, prêt à être enterré. Cependant, le fils du défunt avait d’autres plans en tête. Il a volé le cercueil et l’a ramené chez lui. Pourquoi ? Il espérait que son père ressuscite miraculeusement. Euh ! Cela ne s’est pas produit ! Au lieu de voir la vie de son père restaurée, l’homme a récolté un éventuel emprisonnement et la fin d’un rêve.
Réparer ou remplacer ?
Il fallait réparer les boiseries vieillissantes des fenêtres de notre maison. Je les ai donc grattées et poncées en y mettant par la suite du bouche-pores. J’y ai ensuite appliqué une couche d’apprêt et de la peinture beaucoup trop chère. Depuis, mes boiseries ont belle apparence et leur aspect me récompense de mes efforts. Elles n’ont cependant pas l’air neuves. La seule façon d’y parvenir serait de remplacer le vieux bois par du nouveau.
Un portrait de Jésus
Dans Portraits of Famous American Women (Portraits d’Américaines célèbres), Robert Henkes écrit : « Le portrait ne constitue pas une photographie, pas plus qu’un reflet de miroir. » Allant au‑delà de l’apparence, le portrait sonde les profondeurs émotionnelles de l’âme humaine. Par un portrait, le véritable artiste tente « de rendre ce qu’une personne est en réalité ».
Un prénom
La plupart des familles ont leurs propres histoires familiales. Dans notre famille l’une concerne la façon dont j’ai reçu mon prénom. Il semblerait que, nouvellement mariés, mes parents ne s’entendaient pas sur le prénom à donner à leur premier fils. Maman voulait qu’il porte celui de son père, mais papa ne voulait pas que l’un de ses fils s’appelle « Junior ». Après en avoir longuement discuté, ils ont convenu d’un compromis : ils donneraient à un fils ce prénom à la seule condition qu’il naisse le jour de l’anniversaire de papa. Chose extraordinaire, je suis né précisément ce jour‑là. On m’a donc donné le nom de mon père, en y joignant « Junior » (fils, en français).
L'arbre de l'amour
Le saule a monté la garde pendant plus de vingt ans. Il a abrité du soleil nos quatre enfants lorsqu’ils jouaient dans le jardin et il a servi de refuge aux écureuils du quartier. Par contre, lorsque le printemps est venu, l’arbre ne s’est pas réveillé de son hivernation. L’heure était donc venue de l’abattre.
Grâce immérité
Au début de ma marche avec le Seigneur, un ami m’a dit que, lorsque je comprendrais mieux à quel point je ne méritais pas la grâce de Jésus, je l’apprécierais davantage. Plusieurs années plus tard, je repense encore à son exhortation lorsque, à l’occasion, je cesse de reconnaître mes péchés et mon besoin désespéré d’un Sauveur et que je me demande si je n’aurais pas droit à un traitement spécial en raison de mes « bonnes oeuvres ».
Près du berceau
Les anges étaient à deux doigts de s’empoigner. Une multitude de petites filles vêtues de toges blanches et d’auréoles était rassemblée autour du berceau de la scène de la nativité de notre église. Malheureusement, quelques chérubins impatients ont décidé qu’ils voulaient mieux voir le bébé. Des poussées et des coups de coude s’ensuivirent. Finalement, une petite s’est tournée vers l’auditoire et a crié : « Maman ! » juste avant que le directeur sorte tout le monde de la scène.
De grandes attentes
La plupart des parents ont de grandes attentes envers leurs enfants. Je suis sûr que les premiers parents du monde, Adam et Ève, fondaient de grands espoirs sur leur premier-né. Cela est visible dans la réponse d’Ève : « J’ai acquis un homme de par l’Éternel » (Ge 4.1). Le réformiste Martin Luther a enseigné que cette interprétation ne saisissait pas tout à fait l’intensité de l’optimisme dont Ève faisait preuve envers son premier-né. Connaissant la promesse de Dieu d’un Sauveur (3.15), elle croyait honnêtement que son fils était le Messie promis. En un sens, Ève a dit : « J’ai eu l’homme du Seigneur ! » Ou comme il est écrit dans les notes de bas de page de la New American Standard Bible : « J’ai acquis un homme, le Seigneur ! » Un commentateur biblique l’a traduit ainsi : « Le voici. Le Rédempteur est ici. »