Le prix d’entrée
Chaque année, quelque deux millions de personnes visitent la cathédrale Saint‑Paul de Londres. Cette visite en vaut largement le prix d’entrée pour voir la magnifique structure que Sir Christopher Wren a conçue et érigée vers la fin du XVIIe siècle. Le tourisme vient cependant au second rang dans ce lieu d’adoration chrétienne. La cathédrale a pour mission première de « permettre aux gens dans toute leur diversité de faire l’expérience de la présence transformatrice de Dieu en Jésus‑Christ ». Si vous désirez visiter l’édifice et en admirer l’architecture, vous devez payer un prix d’entrée. Par contre, pour assister à l’un des cultes d’adoration quotidiens, l’entrée à Saint‑Paul est gratuite.
Inattendu
Durant les canicules estivales, tandis que nous voyagions dans le sud des États‑Unis, ma femme et moi nous sommes arrêtés pour manger une glace. Au mur derrière le comptoir se trouvait une affiche sur laquelle on pouvait lire : « Absolutely No Snowmobiling » (Les motoneiges sont strictement interdites). Cet humour fonctionnait, car il était inattendu.
Un sacrifice énorme
W. T. Stead, un journaliste anglais novateur ayant vécu au tournant du XXe siècle, s’est fait connaître pour ses écrits au sujet de questions sociales controversées. Deux des articles qu’il a publiés abordaient le danger de naviguer sans avoir à son bord de canots de sauvetage en nombre suffisant. Ironiquement, Stead était sur le Titanic lorsque celui‑ci a heurté un iceberg en Atlantique nord le 15 avril 1912. Selon un certain rapport, après avoir porté secours à des femmes et à des enfants dans des canots de sauvetage, Stead a sacrifié sa propre vie en cédant son gilet de sauvetage et sa place à bord d’un canot afin que d’autres puissent être secourus.
Un chalet rempli d’histoires
Fait de rondins habilement taillés à la main, le chalet d’époque était digne d’une couverture de magazine. Son architecture ne comptait toutefois que pour la moitié de la valeur de ce trésor. À l’intérieur, les murs étaient ornés d’objets du patrimoine familial imprégnant les lieux de souvenirs. Sur la table reposaient un panier à oeufs artisanal, une vieille planche à biscuits et une lampe à huile. Au-dessus de la porte avant était perché un chapeau de feutre plat usé par les éléments. « Il y a une histoire derrière chaque chose », a déclaré le propriétaire avec fierté.
Veuillez entrer
La maison de Jenny est située le long d’une route de campagne que des gens empruntent souvent à l’heure de pointe pour éviter la congestion et les feux de circulation de la grande route à proximité. Un jour, des ouvriers sont venus en réparer la chaussée, très endommagée, en installant de grandes barrières et des panneaux « No Entry » (Entrée interdite). Je m’en suis inquiétée au début, nous dit Jenny, car je croyais ne plus pouvoir sortir ma voiture avant la fin des travaux. Puis en allant y voir de plus près, j’ai pu constater que les panneaux disaient en fait : « No entry : Access for Residents Only » (Entrée interdite : accès réservé aux résidents). Donc, ni déviations ni barrières pour moi. J’avais le droit de circuler à ma guise parce que je vivais là. Cela m’a procuré le sentiment d’être spéciale !
Le sang qui purifie
Mary Ann croyait en Dieu et en son Fils, mais sans comprendre pourquoi Jésus avait dû verser son sang pour apporter le salut. Qui penserait à purifier quoi que ce soit avec du sang ? Hébreux 9.22 dit pourtant : « Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang », ce qui la dégoûtait !
La porte de la grâce
Lorsque ma fille aînée était très jeune, elle avait de la difficulté à admettre ses torts. Elle esquissait habilement des réponses évasives, et elle excellait dans l’art de se sortir d’embarras en se justifiant. Elle faisait en général de petites bêtises ; au fond, c’était une « bonne fille ». Cependant, l’habitude qu’elle avait prise de ne jamais vouloir admettre ses erreurs nous inquiétait.
Sacrifice de Noël
Le classique de O. Henry, The Gift of the Magi (Le Don des mages) raconte l’histoire de Jim et de Della, un jeune couple qui en arrache financièrement. À l’approche de Noël, ils veulent se faire un cadeau bien particulier l’un à l’autre, mais leur absence de moyens les pousse à prendre des mesures draconiennes. Jim possède un bien précieux, une montre en or, et Della a une longue chevelure superbe. Jim vend donc sa montre afin d’acheter des peignes pour les cheveux de Della, tandis que Della vend ses cheveux afin d’acheter une chaîne en or pour la montre de Jim.
Leçons de souffrance
L’image en gros plan sur l’écran géant était puissante et détaillée, de sorte que nous pouvions voir les coupures profondes sur le corps de l’homme. Un soldat le battait tandis que toute une foule excitée riait de l’homme dont le visage était maintenant couvert de sang. Les scènes apparaissaient si réelles que je pouvais presqu’en ressentir la douleur moi-même. Or, ce n’était qu’une reconstitution cinématographique des souffrances que Christ a endurées pour nous.
Ne pas se taire
Lorsque j’entends parler de jeunes qui se sont fait intimider, je remarque qu’il y a toujours chez eux deux degrés de souffrance. Le premier, et le plus évident, découle de la nature mesquine des petites brutes qui se livrent à l’intimidation. Cela est affreux en soi, mais il existe une autre sorte de souffrance, plus profonde, qui risque d’être encore plus dommageable que la première en définitive : le silence de tous les autres.