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S’appuyer sur Jésus

Le soir, je dépose parfois la tête sur l’oreiller et je prie en m’imaginant appuyé sur Jésus. Chaque fois, je me rappelle une chose que la Parole de Dieu nous dit au sujet de l’apôtre Jean, par la bouche même de ce dernier, indiquant que Jean était assis près de lui lors de la Sainte Cène : « Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus » (JN 13.23).

Cela procure‑t‑il de la joie ?

Le livre d’une jeune Japonaise portant sur le désencombrement et l’organisation s’est vendu en deux millions d’exemplaires. Le message de Marie Kondo portait essentiellement sur les moyens d’aider les gens à se défaire à la maison de choses inutiles, qui les embarrassaient. « Prenez chaque article dans votre main, dit‑elle, et demandez‑vous : "Cela me procure‑t‑il de la joie ?" » Si la réponse est oui, gardez‑le. Sinon, donnez‑le.

Marie avait-elle raison ?

Lorsque j’étais en septième année, mon enseignant de mathématiques m’a montré deux lignes distinctes dont les extrémités se terminaient en flèches. Les flèches de l’une pointaient vers l’intérieur comme ceci : >-< et celles de l’autre vers l’extérieur comme cela : . Mon enseignant m’a ensuite demandé laquelle des deux lignes était la plus longue et j’ai répondu celle avec les flèches pointant vers l’intérieur. Il a pris une règle et les a mesurées. Elles étaient de la même longueur ! Je les ai regardées de nouveau et, malgré qu’on venait de me prouver qu’elles étaient identiques, je me suis entêté à croire que ma réponse était la bonne.

Vivre dans la lumière

Par une sombre matinée, des nuages bas et couleur acier remplissaient le ciel et tout était si diffus que j’ai dû allumer pour lire un livre. Or, je venais de m’installer lorsque la pièce s’est soudain remplie de lumière. Levant les yeux, j’ai vu que le vent chassait les nuages vers l’est, dégageant le ciel et laissant apparaître le soleil.

Erreur d’identité

Malgré nos cinq ans d’écart, les gens me confondent souvent avec ma soeur plus âgée. Nous en avons beaucoup à raconter sur les employés de mon café préféré qui essaient de lui parler d’écriture ou sur ses étudiants en soins infirmiers qui me posent des questions d’ordre médical. Cette confusion nous fait rire parce que nous ne percevons pas les similitudes que les autres voient si clairement.

Éthique de travail

Chaque mois d’octobre, le bureau où je travaille devient extrêmement silencieux. Les dirigeants sont à l’extérieur du pays pour y assister à des réunions annuelles. Ceux parmi nous qui restent derrière se disent les uns aux autres d’un air entendu : « Quand le chat n’est pas là, les souris dansent. »

Y sommes‑nous obligés ?

Joie a démarré le programme pour enfants dans la prière, puis a chanté avec ses tout‑petits. Emmanuel, six ans, s’est agité sur sa chaise lorsqu’elle a prié après avoir présenté Aaron, le professeur. Puis Aaron a commencé et terminé son exposé en prière. Emmanuel s’en est alors plaint : « Ça fait quatre prières ! Je peux pas rester sans bouger aussi longtemps ! »

Un bon remède

La conduite dangereuse, l’emportement et les propos orduriers de certains chauffeurs de taxi et de fourgonnette suscitent d’incessantes querelles dans nos rues d’Accra, au Ghana. Un tel incident dont j’ai été le témoin a toutefois pris une tournure différente. Un chauffeur de taxi imprudent a failli emboutir un autocar. Je m’attendais à ce que le chauffeur de l’autocar se fâche et invective le fautif, mais il s’en est abstenu. Au lieu de cela, il a détendu son visage crispé pour sourire de toutes ses dents au chauffard qui semblait se sentir coupable. Or, ce sourire a accompli des miracles. D’un signe de la main, le chauffard s’est excusé, a rendu son sourire à l’autre et s’est éloigné de l’autocar – dissipant ainsi la tension.

Un gros morceau

C’est lorsque j’ai mis mon fils de onze ans au lit que nous avons enfin eu l’occasion de discuter de ce qui s’était passé à l’église ce matin-là. Lorsque nous nous sommes avancés pour prendre la communion, il n’a utilisé qu’une seule main pour rompre le pain. Il s’est ainsi retrouvé avec un énorme morceau de pain dans la main – ce qui nous a fait sourire, moi et l’ancien en place.

Refuser d’être emporté au loin

À la fin d’un trimestre, ma femme et moi sommes passés prendre notre fille à son école, située à 100 km de là. En rentrant à la maison, nous avons fait un détour par une station balnéaire pour y manger un morceau tout en savourant aussi la vue des bateaux qui mouillaient près du rivage. En général, on en jette l’ancre afin de les empêcher de partir à la dérive. C’est alors que j’ai remarqué que l’un d’eux dérivait parmi les autres – se frayant un chemin lentement, mais sûrement, vers le large.