Prête pour le mariage
J’ai faim ! » m’a dit ma fille de huit ans. « Je suis désolée, mais je n’ai rien pour toi. Jouons donc au tic‑tac‑toe », lui ai‑je répondu. Il y avait une bonne heure que nous attendions l’arrivée de la mariée à l’église en vue de ce qui devait être la célébration d’un mariage censée commencer à midi. En me demandant combien de temps encore nous allions devoir attendre, j’espérais pouvoir tenir ma fille occupée jusqu’au commencement du mariage.
Entièrement dévoué
Quand je donne des cours de préparation au mariage à de jeunes couples, je leur pose toujours ces questions : « Pourquoi vous aimez-vous ? Pourquoi voulez-vous passer le reste de vos jours avec cette personne ? » Ce que je veux vraiment observer c’est un éclair de passion, un tremblement de désir. Je ne veux pas simplement entendre des jugements rationnels (« Nous nous complétons », « Nos familles approuvent notre union », « Je crois que nous avons les éléments essentiels pour réussir notre vie de famille. ») Ces remarques sont bonnes, mais je veux aussi voir à quel point leur âme a soif l’une de l’autre, à quel point ils sont réellement eux-mêmes en présence l’un de l’autre. Je veux entendre quelque chose qui m’indique que tout leur être s’est engagé dans cette relation transformatrice qui culminera dans le mariage.
Sans soucis
Vous arrive‑t‑il souvent de vous inquiéter de quelque chose ? Nous nous inquiétons du lendemain, de l’économie, de notre emploi et de nos amitiés. Nous nous en faisons pour nos enfants, nos parents et notre santé.
Des amis dangereux
L’un de nos fils, d’âge primaire, a été victime d’intimidation dans son autobus scolaire. Il y a deux semaines, après être rentré de l’école, il est arrivé tout triste dans la cuisine et a affirmé : « Je ne veux plus prendre l’autobus. » Il a été difficile pour lui d’apprendre à se protéger tout en restant ouvert au pardon et à la possibilité de proposer son amitié à ceux qui le harcèlent.
L’obsession des comparaisons
Thomas J. DeLong, professeur de l’école d’administration de Harvard, a remarqué une tendance troublante parmi ses élèves et ses collègues, « l’obsession des comparaisons ». Il écrit à ce sujet : « Plus que jamais auparavant […] les chefs d’entreprise, les analystes de Wall Street, les avocats, les médecins et autres professionnels comparent leurs réalisations avec celles d’autres personnes de manière obsessionnelle. […] Or, cela nuit aux personnes et aux entreprises. En définissant la réussite selon des critères externes plutôt qu’internes, on amoin-drit son degré de satisfaction et son engagement. »
Lutte acharnée
Vers la fin du livre de J. R. R. Tolkien Le Retour du roi, Frodon est sur le point de compléter sa mission et de détruire l’Anneau. Le destin de la Terre du Milieu étant en jeu, tout ce qu’il lui reste à faire est de jeter l’anneau dans les feux de la Montagne du Destin.
Votre Père le sait
Je n’avais que quatre ans lorsque je me suis allongé à côté de mon père sur un tapis installé dehors par une nuit chaude d’été. (S’occupant d’un bébé, ma mère avait alors sa propre chambre.) Cela se passait au Ghana, où le climat est sec la plupart du temps. J’avais le corps trempé de sueur et la gorge sèche à cause de la chaleur. J’avais tellement soif que j’ai tiré mon père de son sommeil en le secouant. Au coeur de cette nuit déshydratante, il s’est réveillé et m’a versé un verre d’eau d’un pichet pour étancher ma soif. Or, il m’a servi d’exemple de père bienveillant comme il l’a fait cette nuit‑là tout au long de ma vie. Il a toujours répondu à mes besoins.
Les rudiments
J’ai un ami alpiniste hautement qualifié qui a escaladé certains des plus hauts pics et des pistes glacées au monde, y compris la face nord des célèbres Eiger et Cervin. Croyez-vous qu’il enseigne à ses clients à mieux grimper en leur présentant de l’équipement spécialisé, en leur montrant comment, à l’aide de seulement deux doigts, faire l’ascension d’une paroi rocheuse escarpée, ou comment enfoncer des piolets dans de la glace épaisse de 60 mm ? C’est ce que nous pourrions penser, mais en fait, il passe les premiers jours à leur apprendre à marcher ! La plupart des gens croient qu’ils maîtrisent les rudiments de la marche, alors qu’en réalité ils ne peuvent même pas le faire correctement. Or, cela les empêchera d’atteindre leur plein potentiel quand ils pratiqueront l’escalade.
Vérité d’en haut
Albert Einstein a remis en question les théories scientifiques de l’époque quand il a présenté sa théorie de la relativité, une idée complexe qui défiait l’entendement. Pratiquement personne ne pouvait la comprendre. Par exemple, en 1919, on a demandé au mathématicien Sir Arthur Eddington s’il était vrai que seules trois personnes sur terre comprenaient la théorie de la relativité. Il a répondu : « Qui est la troisième ? » Bonne question !
Inattendu
Durant les canicules estivales, tandis que nous voyagions dans le sud des États‑Unis, ma femme et moi nous sommes arrêtés pour manger une glace. Au mur derrière le comptoir se trouvait une affiche sur laquelle on pouvait lire : « Absolutely No Snowmobiling » (Les motoneiges sont strictement interdites). Cet humour fonctionnait, car il était inattendu.