Éprouvé
Lorsque j’étais enfant, j’aimais beaucoup aider ma mère dans la cuisine, surtout lorsqu’elle cuisinait pour les fêtes. Un des instruments qui me fascinaient était le tamis. Ma mère l’entreposait dans un grand sac de plastique pour le garder propre et pour ramasser les restes de poussière de farine des utilisations précédentes. En tournant la poignée, je regardais la farine entrer en contact avec les pièces de métal et passer par le tamis pour se transformer en un produit doux et léger.
Nommé
Après avoir raconté une histoire de la Bible, l’enseignant pose cette question aux élèves de sa classe de l’école du dimanche : « Quel est le nom du mendiant ? » Tommy, âgé de six ans, s’écrie vivement : « Lazare ! » L’enseignant demande ensuite : « Quel est le nom de l’autre homme ? » un autre élève hurle : « Homme riche ! »
Il m’a trouvé
Le film Amazing Grace nous ramène à la fin des années 1700. Il raconte l’histoire de William Wilberforce, un politicien mû par sa foi en Christ à consacrer son argent et son énergie à l’abolition de l’esclavage en Angleterre. Dans une des scènes de ce film, le majordome de Wilberforce trouve celui‑ci en train de prier. Le majordome lui demande : « Vous avez trouvé Dieu, monsieur ? » Et Wilberforce de lui répondre : « Je crois qu’il m’a trouvé. »
Ne pas se taire
Lorsque j’entends parler de jeunes qui se sont fait intimider, je remarque qu’il y a toujours chez eux deux degrés de souffrance. Le premier, et le plus évident, découle de la nature mesquine des petites brutes qui se livrent à l’intimidation. Cela est affreux en soi, mais il existe une autre sorte de souffrance, plus profonde, qui risque d’être encore plus dommageable que la première en définitive : le silence de tous les autres.
La foi à l’arrivée
Elle a mis le feu à sa maison et vit maintenant de la terre d’Afrique. Elle s’appelle Jja Ja Nakibuuka. La lèpre a emporté ses doigts et ses orteils. Elle ne possède rien, alors les enfants lui offrent parfois de la nourriture et des petits cadeaux. Lorsqu’elle remercie les enfants et leur mère, Jja Ja Nakibuuka répète toujours la même chose : « Dieu est bon, et il reviendra. »
Aime comme tu t’aimes
À la suite d’une fusillade ayant fait une douzaine de victimes, une écrivaine a déploré le fait que l’horrible événement n’a pas bénéficié d’une couverture médiatique ni de l’attention à l’échelle nationale. « Combien de morts aurait-il fallu pour que le pays prenne une pause ? », s’est plainte Cynthia McCabe sur un blogue. Alors que certaines personnes passent rapidement à autre chose après avoir eu une pensée sur le crime insensé et pour les proches des victimes, plusieurs individus, organismes et Églises font preuve de compassion envers ceux qui ont été touchés par la tragédie. Mon amie Heidi est figure parmi ceux qui – avec les membres de son Église locale – ont choisi de se souvenir des victimes de façon concrète.
Hors de l’abîme
Pourquoi ai-je nié plusieurs fois que je le connaissais ? Comment ai-je pu trahir ainsi sa confiance ? Simon se torturait probablement l’esprit avec ces questions et bien d’autres alors qu’il s’éloignait honteux de la cour. Il venait tout juste de renier son Maître et Seigneur trois fois.
Une brebis perdue
Laura a fait monter dans une remorque un bouc et un mouton qu’elle avait empruntés pour les transporter jusqu’à l’église afin d’y répéter une scène de la nativité. Les animaux se sont donné des coups de tête et se sont pourchassés pendant un moment, puis ont fini par se calmer. Laura s’est alors mise en route vers l’église, s’arrêtant en premier à la station‑service.
Ce qu’il y a de mieux
Au cours d’un culte d’adoration, j’ai remarqué un bambin quelques rangées devant moi. Par‑dessus l’épaule de son père, il regardait les membres de l’assemblée les yeux remplis d’admiration. Il souriait à certaines personnes, bavait et mâchait ses doigts potelés, sans toutefois ne jamais vraiment trouver son pouce. Mes oreilles se sont de plus en plus fermées aux paroles du pasteur alors que mes yeux me ramenaient sans cesse à ce beau poupon.
Les meilleures aubaines
Quand j’étais enfant, ma mère et moi allions souvent à l’épicerie ensemble. Alors que j’apprenais à comparer les prix pour trouver le meilleur prix, je me rappelle qu’elle parcourait chaque allée avec une liste d’articles dans une main et une calculatrice dans l’autre. Elle savait comment faire compter chaque pièce de monnaie et comment trouver la meilleure offre. Aujourd’hui, alors que mon mari et moi sautons à pieds joints dans l’inconnu en tant que fondateurs d’Église, je me trouve en présence d’une peur palpable des incertitudes – dont certaines sont d’ordre financier. Peu importe à quel point j’ai l’oeil sur ma calculatrice, je ne peux contrôler le futur.