Quand j’étais enfant, ma mère et moi allions souvent au supermarché ensemble. Tout en m’enseignant à comparer les prix et à dénicher les meilleures aubaines, elle circulait dans les allées armée de sa liste et d’une calculatrice. Elle savait comment maximiser la valeur de chaque pièce et dénicher les aubaines. De nos jours, tandis que mon mari et moi affrontons l’inconnu en tant qu’implanteurs d’Église, j’éprouve un sentiment manifeste de crainte et des incertitudes – dont certaines sont d’ordre financier. Peu importe à quel point j’ai l’oeil sur ma calculatrice, je ne peux diriger l’avenir.

Le riche chef religieux mentionné dans Luc 18 mettait en pratique avec sérieux la loi de Dieu depuis son plus jeune âge (v. 21). Contrairement aux pharisiens qui importunaient Jésus de leurs questions fallacieuses et de leurs commentaires moqueurs (Lu 11.53,54), cet homme est venu à lui pour obtenir des réponses. Il a même demandé : « [Que] dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » une question qui indique une croyance en l’au-delà.

Aimer Jésus est une idée attrayante. Faire partie d’un royaume qui croît en force nous donne un sens d’appartenance, nous fait comprendre les avantages de la fidélité et nous enthousiasme. Mais il y a une différence entre vouloir aimer Jésus et le suivre réellement.

En fin de compte, la réponse de Jésus n’a pas satisfait le jeune homme, puisque Jésus lui demandait de lui faire entièrement confiance. Il ne pouvait à la fois vivre une relation personnelle avec Jésus et dépendre de ses biens (Mt 6.24).

L’histoire du jeune homme fait plus que nous mettre en garde contre les dangers de la richesse. Elle met l’accent sur la vérité suivante : alors que nous voyageons avec Jésus, la meilleure aubaine consiste à dépendre de Dieu plutôt que de ce que nous pouvons tenir entre nos mains (Lu 18.22,23)