Plus près
« Plus vite ! » Voilà ce que dit le docteur Ian Malcolm, interprété par Jeff Goldblum, dans une scène mythique du film Jurassic Park (1993)...
Un jardin aérien
En séjour à Londres, un ami s’est arrangé pour que ma femme et moi visitions le Sky Garden (Jardin aérien). Au dernier étage d’un édifice de trente-cinq étages du quartier des affaires de Londres se trouve...
Nous réfugier dans sa force
Lorsque je me suis mis à l’escrime, au lycée, mon entraîneur me criait la bonne posture défensive à adopter (« parry », qui signifie « parade ») contre le mouvement qu’il faisait.
Délivrer les captifs
Lorsque ma femme et moi avons visité le National Museum of the Mighty Eighth Air Force près de Savannah, en Géorgie, l’exposition sur les prisonniers de guerre nous a particulièrement émus, avec sa reconstitution des baraquements d’un camp de prisonniers en Allemagne. Le père de Marlene, Jim, a servi dans l’Eighth Air Force, la « Mighty Eighth » (le Puissant huitième escadron), qui effectuait des missions aériennes au‑dessus de l’Europe durant la Seconde Guerre mondiale. L’Eighth Air Force a alors dénombré 47 000 blessés et 26 000 morts dans ses rangs. Or, Jim comptait parmi ceux dont l’avion s’est fait abattre et que l’on a faits prisonniers. En parcourant l’exposition, nous nous sommes rappelé Jim en train de nous raconter la joie absolue que lui et ses compagnons de captivité avaient éprouvée le jour de leur libération.
Vraiment libres !
Olaudah Equiano (vers 1745‑1746) n’avait que 11 ans lorsqu’on l’a enlevé et vendu comme esclave. Il a alors effectué l’horrible traversée depuis l’Afrique de l’Ouest jusqu’aux Indes occidentales, puis jusqu’en colonie de Virginie, et ensuite en Angleterre. À 20 ans, il a acheté sa liberté, mais en continuant de porter les cicatrices émotionnelles et physiques des traitements inhumains qu’il avait dû subir.
De loin ?
From a distance », cette chanson pour laquelle Bette Midler a remporté le Grammy de la Chanson de l’année en 1991, décrit ce à quoi ressemble la Terre de loin : « De loin, le monde est bleu et vert […] l’harmonie règne […] Personne n’est dans le besoin. Il n’y a ni fusils, ni bombes, ni maladies […] Nous sommes des instruments […] jouant des chants d’espoir, jouant des chants de paix. » La chanson se termine avec ce refrain en continu : « Dieu nous regarde de loin. »
Au creux de la vague
C.S. Lewis et son frère plus âgé, Warren (Warnie), ont fréquenté Wynyard, un pensionnat pour garçons, pendant plusieurs semestres. C’était un endroit inhospitalier, dont le directeur était un homme cruel qui rendait la vie intolérable à tous. Quelques décennies plus tard, Warnie a écrit, en bon pince-sans-rire : « J’ai maintenant dépassé le cap des 64 ans et je n’ai jamais vécu de situation où le simple fait de penser que je m’y trouvais déjà mieux qu’à Wynyard ne m’ait consolé. » La plupart d’entre nous se souviennent d’une période éprouvante et sombre qui, lorsqu’ils y pensent, leur fait reconnaître que la vie est plus facile à présent.