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JE M’ENNUIE

Lorsque nos enfants étaient adolescents, nous leur avons souvent posé la question suivante après leurs rencontres jeunesse : « Comment c’était ce soir ? » Ce à quoi ils répondaient : « C’était assommant. » Ayant reçu cette réponse plusieurs semaines de suite, j’ai décidé d’aller voir par moi-même. Je suis entré discrètement dans le gymnase où se tenait leur rencontre, et je les ai observés. Or, je les ai vus participer, rire, écouter – ils passaient manifestement du bon temps. Ce soir-là, en rentrant à la maison, je me suis informé encore une fois de leur soirée, et ils m’ont répondu de nouveau : « C’était assommant. » Je leur ai donc rétorqué : « J’étais là. Je vous ai observés. Vous passiez du bon temps. » À cela, ils m’ont répondu : « Peut être que c’était moins pire que d’habitude. »

DISCIPLES DES BEAUX JOURS

C’est fou ce que l’opinion publique peut changer rapidement ! Lorsque Jésus est entré dans Jérusalem pour y célébrer la Pâque, des foules l’ont acclamé dans l’espoir de le faire roi (Jn 12.13). Cependant, avant même la fin de la semaine, elles réclamaient déjà qu’il soit crucifié (19.15).

LE VÉRITABLE SACRIFICE

Eric était un bon gars. En tant que policier, il considérait son travail comme un service communautaire et était pleinement déterminé à servir quel qu’en soit le prix à payer. La preuve de ce désir se lisait sur la porte du casier d’Eric au commissariat de police, où il avait écrit Jean 15.13.

UN REPAS MANQUÉ

Pour moi, la nourriture est plus qu’une nécessité ; elle constitue un élément merveilleusement agréable de la vie ! J’aime m’attabler devant un bon repas, surtout lorsque je suis en appétit. Or, j’imagine que les disciples avaient faim lorsqu’ils sont retournés au puits où Jésus interagissait avec la Samaritaine, car ils l’ont exhorté ainsi : « Rabbi, mange » (Jn 4.31). Sa réponse ? « J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas » (v. 32), les amenant ainsi à se demander si quelqu’un lui avait apporté à manger (v. 33).

MAINTENANT, JE VOIS

Deborah Kendrick aime assister à des comédies musicales de Broadway même si elle est aveugle et a toujours du mal à en comprendre la mise en scène et les mouvements des personnages. Dernièrement, elle a toutefois assisté à une pièce employant le D-Scriptive, une nouvelle technologie transmettant les éléments visuels de la mise en scène au moyen d’un petit récepteur FM. Une narration enregistrée, adaptée à une carte sonore et à un tableau lumineux, décrit la scène et l’action tandis qu’elles se déroulent. Dans The Columbus Dispatch , Deborah a écrit : « Demandez-moi si j’ai vu une production à New York la semaine dernière, et je vous répondrai que oui… j’ai véritablement et incontestablement vu le spectacle. »

TOUT LE CONFORT DE LA MAISON

Quand j’étais directeur des ressources humaines d’une entreprise de construction, nous avons accepté quelques contrats dans un État voisin. Cela imposait à nos travailleurs deux heures de route par jour pour se rendre au chantier et en revenir, en plus de leur journée entière de travail. Afin de leur faciliter les choses, nous leur avons réservé des chambres de motel pour la semaine, mais nous avons également loué des fourgonnettes avec chauffeurs pour transporter ceux qui préféraient rentrer chez eux chaque jour. Or, ils ont presque tous choisi les fourgonnettes !

CRI DE VICTOIRE

J’ai lu dernièrement quelque chose au sujet d’Aron Ralston, un randonneur s’étant trouvé pris seul au fond d’un canyon isolé. Nourrissant très peu d’espoir d’être retrouvé et voyant ses forces l’abandonner, il avait dû prendre des mesures draconiennes pour rester en vie. Durant un moment d’une douleur horrible, il avait poussé un cri de douleur et de victoire, car il venait de se libérer et il avait désormais une chance de s’échapper et de vivre.

IL FAISAIT NUIT

Lors d’un voyage d’affaires à Philadelphie, j’ai assisté à un service le jeudi soir précédant Pâques, un service « Communion et ténèbres » se tenant dans une petite chapelle à la lueur des bougies. Après la distribution du pain et de la coupe, on a lu à voix haute un passage tiré de l’Évangile selon Jean, on a éteint une bougie, puis nous avons chanté le couplet d’un cantique portant sur le trajet de Jésus vers la croix. Cette démarche s’est répétée quatorze fois, jusqu’à ce que la chapelle soit entièrement plongée dans l’obscurité. En silence, nous nous sommes agenouillés dans le recueillement, puis nous avons quitté les lieux à tour de rôle sans parler.

HORS CONTEXTE

Lorsque l’un de mes amis a commencé à lancer des affirmations désespérantes à tout propos, les gens se sont inquiétés de lui et se sont mis à le conseiller et à l’encourager. En fin de compte, il s’amusait simplement à citer les paroles de chansons hors contexte pour amorcer une conversation. En voulant bien faire, ses amis ont perdu leur temps à lui offrir une aide dont il n’avait pas besoin et des conseils qu’il ne voulait pas recevoir. Les énoncés trompeurs de mon ami n’ont pas eu de graves conséquences, mais cela aurait pu être le contraire. En prenant le temps de répondre à son faux besoin, quelqu’un aurait pu négliger une autre personne véritablement et gravement dans le besoin.

UNE SIMPLICITÉ RAFRAÎCHISSANTE

La simplicité de ma mère compte parmi les choses qui me plaisent le plus en elle. Je lui ai téléphoné maintes fois pour connaître son opinion sur diverses questions, et elle m’a toujours dit : « Ne me demande pas mon opinion à moins de vouloir la connaître. Je ne vais pas chercher à deviner ce que tu voudrais entendre. Je vais te dire exactement ce que je pense. »