Quand j’étais directeur des ressources humaines d’une entreprise de construction, nous avons accepté quelques contrats dans un État voisin. Cela imposait à nos travailleurs deux heures de route par jour pour se rendre au chantier et en revenir, en plus de leur journée entière de travail. Afin de leur faciliter les choses, nous leur avons réservé des chambres de motel pour la semaine, mais nous avons également loué des fourgonnettes avec chauffeurs pour transporter ceux qui préféraient rentrer chez eux chaque jour. Or, ils ont presque tous choisi les fourgonnettes !

L’un de nos travailleurs les plus maussades nous a alors épargné son humeur habituelle en décrivant la grande joie et la surprise de sa femme et de ses quatre fils de le voir arriver le premier soir. Ne leur ayant pas dit qu’il avait la possibilité de rentrer chez lui, il est revenu de manière inattendue pour leur en faire la surprise. Plus tard, sa femme a téléphoné pour remercier le propriétaire de l’entreprise, lui disant que leur famille était « fidèle à vie » envers quiconque comprenait l’importance du foyer pour les travailleurs.

Quiconque a été privé de son foyer, ne serait-ce que peu de temps, comprend le réconfort que les disciples de Jésus ont tiré de sa promesse de leur préparer une place pour l’éternité (Jn 14.2). Afin de mettre le comble à leur joie, Jésus a ajouté qu’il y vivrait aussi (v. 3).

Rappelez-vous le plus grand réconfort de la vie ici-bas : Jésus nous a promis qu’un jour nous rentrerions à la maison pour être à ses côtés.