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Dieu nous parle

Dernièrement, mon gendre expliquait à Maggie, ma petite‑fille, qu’il était possible de parler avec Dieu et qu’il communiquait avec nous. Quand Ewing a dit à Maggie que Dieu nous parlait parfois au moyen de la Bible, elle lui a répondu du tac au tac : « Eh bien, il ne m’a jamais rien dit, à moi. Je n’ai jamais entendu Dieu me parler. »

Le chemin ardu

Les constructeurs automobiles utilisent des éléments tels que des sièges en cuir, une puissance accrue et des accessoires de médias pour attirer de nouveaux acheteurs. L’une des caractéristiques qui gagne en popularité est l’habitacle silencieux. C’est une merveilleuse composante pour ceux qui sont au volant, mais elle fait en sorte qu’ils sont moins conscients de ce qui se passe autour d’eux. Dans un habitacle hermétique, il est facile d’ignorer le klaxon des autres voitures et de ne pas réaliser que l’on roule beaucoup trop vite. Un bon conducteur reste conscient de ceux qui l’entourent, ainsi que de leur situation et de la sienne, même si cela lui cause quelques ennuis.

Ensemble

Faisant la queue pour profiter d’une attraction à Disneyland, j’ai remarqué que la plupart des gens parlaient et souriaient au lieu de se plaindre de la longue file d’attente. Du coup, je me suis demandé ce qui leur rendait cette attente agréable. Il semble que cela ait été attribuable au fait que très peu de gens s’y soient trouvés seuls. Ils partageaient l’expérience entre amis, proches, membres d’un même groupe et en couple, ce qui était très différent de faire la queue tout seul.

Refuser d’être emporté au loin

À la fin d’un trimestre, ma femme et moi sommes passés prendre notre fille à son école, située à 100 km de là. En rentrant à la maison, nous avons fait un détour par une station balnéaire pour y manger un morceau tout en savourant aussi la vue des bateaux qui mouillaient près du rivage. En général, on en jette l’ancre afin de les empêcher de partir à la dérive. C’est alors que j’ai remarqué que l’un d’eux dérivait parmi les autres – se frayant un chemin lentement, mais sûrement, vers le large.

Sa présence aimante

En apprenant que l’on avait diagnostiqué un cancer chez notre bonne amie Cindy, nous en avons eu le coeur brisé. Cindy était quelqu’un à la personnalité vibrante dont la vie bénissait tous ceux qui croisaient son chemin. Ma femme et moi nous sommes réjouis d’entendre qu’elle était entrée en rémission, mais quelques mois plus tard, le cancer était revenu de plus belle. À notre avis, elle était trop jeune pour mourir. Son mari m’a raconté ses dernières heures de vie. Trop faible pour parler, Cindy lui avait murmuré : « Reste là, c’est tout. » Être en sa présence empreinte d’amour, voilà ce qu’elle voulait par‑dessus tout durant ces moments sombres.

Seigneur, secours‑moi !

J’étais très heureuse pour mon amie lorsqu’elle m’a annoncé qu’elle était enceinte ! Ensemble, nous comptions les jours jusqu’à la naissance. Cependant, lorsque le bébé a été blessé au cerveau durant l’accouchement, j’en ai eu le coeur brisé et j’ignorais comment prier. Tout ce que je savais, c’était qui je devais prier : Dieu, notre Père céleste qui entend nos cris.

Le même Jésus

Dans le livre de C. S. Lewis Le Prince Caspian, les enfants Pevensie sont appelés une fois de plus à quitter notre monde pour celui de Narnia – cette fois, pour aider le prince Caspian. Au début, Lucy est la seule de tout Narnia à pouvoir entendre et voir Aslan, le grand lion et roi créateur de Narnia. Au départ, elle n’en a que des visions fugitives, mais après peu de temps, elle est certaine de pouvoir le voir clairement.

Il a déjà été à notre place

Pour aider les jeunes architectes qu’il emploie à comprendre les besoins de ceux pour qui ils conçoivent des logis, David Dillard les envoie faire des « soirées pyjama ». Vêtus d’un pyjama, ils vont passer 24 heures dans une maison de retraite dont les conditions de vie sont semblables à celles des octogénaires et des nonagénaires. Ils portent des bouchons pour simuler une perte de l’ouïe, s’enrubannent les doigts pour limiter leur dextérité et s’échangent leurs lunettes pour reproduire des problèmes oculaires. Dillard en dit : « Le plus grand avantage lorsque j’envoie des jeunes de 27 ans, c’est qu’ils reviennent avec le coeur dix fois plus grand. Ils rencontrent des gens et comprennent leur sort » (Rodney Brooks, USA Today).

Un sacrifice énorme

W. T. Stead, un journaliste anglais novateur ayant vécu au tournant du XXe siècle, s’est fait connaître pour ses écrits au sujet de questions sociales controversées. Deux des articles qu’il a publiés abordaient le danger de naviguer sans avoir à son bord de canots de sauvetage en nombre suffisant. Ironiquement, Stead était sur le Titanic lorsque celui‑ci a heurté un iceberg en Atlantique nord le 15 avril 1912. Selon un certain rapport, après avoir porté secours à des femmes et à des enfants dans des canots de sauvetage, Stead a sacrifié sa propre vie en cédant son gilet de sauvetage et sa place à bord d’un canot afin que d’autres puissent être secourus.

Un chalet rempli d’histoires

Fait de rondins habilement taillés à la main, le chalet d’époque était digne d’une couverture de magazine. Son architecture ne comptait toutefois que pour la moitié de la valeur de ce trésor. À l’intérieur, les murs étaient ornés d’objets du patrimoine familial imprégnant les lieux de souvenirs. Sur la table reposaient un panier à oeufs artisanal, une vieille planche à biscuits et une lampe à huile. Au-dessus de la porte avant était perché un chapeau de feutre plat usé par les éléments. « Il y a une histoire derrière chaque chose », a déclaré le propriétaire avec fierté.