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Une mission

Mon mari et moi devons souvent jouer les arbitres et résoudre les différends entre nos deux enfants. Ils insistent sur ce qui les différencie au lieu de considérer ce qui les unit. Nous leur rappelons souvent qu’ils ont besoin l’un de l’autre, ce qu’ils ont parfois de la difficulté à percevoir.

Continuer avec Christ

Lorsque j’étais enfant, ma semaine d’été préférée était celle que je passais dans une colonie de vacances chrétienne. À la fin de la semaine, je m’assoyais coude à coude avec des amis devant un énorme feu de joie. Assis là, nous discutions de ce que chacun avait appris au sujet de Dieu et de la Bible, et nous chantions. Je me souviens encore que l’une de ces chansons portait sur la nécessité de prendre la décision de suivre Jésus. Son refrain contenait une expression importante : « Aucun retour possible ».

Assiégés

Durant la guerre de Bosnie (1992‑1996), plus de dix mille personnes – civils et soldats – ont perdu la vie dans la ville de Sarajevo sous une pluie de balles et de mortiers provenant des collines avoisinantes. Le roman captivant de Steven Galloway intitulé Le Violoncelliste de Sarajevo s’y déroule, durant le plus long siège qu’une capitale ait eu à subir de toute l’histoire des guerres. Ce livre décrit trois personnages fictifs qui doivent décider s’ils s’absorberont complètement dans leur lutte pour leur survie ou s’ils trouveront le moyen de s’élever au‑dessus de leur situation paralysante afin de tenir compte des intérêts des autres durant une période de grande adversité.

Eaux agitées

Palmer Chinchen, auteur de True Religion (La vraie religion), raconte la fois où il est allé faire la descente des rapides du fleuve Zambèze. Alors que ses frères et lui se préparaient à descendre les montagnes russes aquatiques, le guide leur a donné quelques conseils utiles : « Quand – pas si – le radeau se retourne, restez dans les eaux agitées. Vous serez portés à nager vers les eaux stagnantes du bord des rives. Mais n’y allez pas parce que c’est dans les eaux stagnantes que les crocodiles vous attendent. Ils sont gros et ils ont faim. Donc, lorsque le radeau se retourne, restez dans les eaux agitées. »

Ce que nous faisons

Lorsqu’est mort Roger Ebert, critique cinématographique lauréat d’un prix Pulitzer, un collègue journaliste a écrit de lui : « Malgré sa notoriété, ses honneurs, sa célébrité, ses entrevues exclusives et ses rencontres à faire rêver avec les géants du cinéma, Ebert n’a jamais perdu de vue l’essentiel de notre travail – critiquer des films. Ce qu’il faisait avec un zèle contagieux et un intellect pénétrant » (Dennis King, The Oklahoman).

Un matin

Les jours qui ont grandement marqué le monde sont peu nombreux. Pour ce qui est de ma vie, je pense au 11 septembre, à la chute du mur de Berlin et peut-être à quelques autres. Malgré tout, nous nous conduisons aujourd’hui comme nous le faisions avant ces événements.

Porter sa croix

On a diagnostiqué un cancer des ovaires chez ma femme en octobre 2012. J’ai parlé à un ami des défis que cette situation me posait. Alors que nous parlions, il m’a gentiment exprimé que cette difficulté est la croix que je dois porter. « Porter sa croix » signifie vivre avec une maladie, un enfant handicapé, des problèmes financiers ou avec n’importe quelle circonstance difficile de la vie. Mais quand Jésus nous dit de porter notre propre croix, fait-il référence aux fardeaux de la vie ?

Quand on nous déçoit

Le 4 août 1991, le bateau de croisière Oceanos a essuyé une terrible tempête au large des côtes de l’Afrique du Sud. Lorsque le navire s’est mis à couler, le capitaine a décidé de l’abandonner avec ses officiers, en négligeant de prévenir les passagers du problème qui sévissait à bord. Le passager Moss Hills, un musicien britannique, a remarqué que quelque chose ne tournait pas rond et il a envoyé un signal de détresse à la garde côtière de l’Afrique du Sud. Ensuite, prenant les choses en main, Moss, sa femme Tracy et d’autres artistes travaillant à bord ont organisé l’évacuation de tous les passagers en les aidant à quitter le bateau, et à être évacués par hélicoptère.

Partager un hamburger

Lee Geysbeek, de Compassion Internationale, a raconté l’histoire d’une femme qui avait la possibilité de se rendre dans un pays lointain pour rendre visite à un enfant qu’elle parrainait. Elle a décidé d’emmener au restaurant cet enfant, qui vivait dans une pauvreté abjecte.

Là où nous regardons

La Lune était si grosse et brillante qu’il me semblait presque possible de l’atteindre d’un bond en sautant par la fenêtre, et d’y faire un petit tour à deux heures du matin. Elle était magnifique, mais sa brillance dérangeait le repos de notre jeune fils au sommeil léger qui ne cessait de se lever en pensant que c’était l’heure du petit déjeuner. Par de telles nuits, il est difficile de croire que la Lune est en fait, terne, sans vie et sombre. Seule la réflexion du Soleil sur elle nous permet de la voir.