Blessures profondes, guérison profonde
Une femme et sa fille m’ont approché après que j’ai parlé dans ma prédication de Dieu qui peut transformer notre douleur en quelque chose de bon. La fille, Kate, était trop désemparée pour parler, alors sa mère l’a fait pour elle.
Le paradoxe de Job
Un homme sage a déjà dit : « Les conflits ne concernent jamais ce qui est apparent ; il y a toujours autre chose en cause. » Il y a fort à parier que Job aurait été d’accord avec cette affirmation.
Apprendre d'un jeune
La semaine dernière, en revenant d’une pratique de soccer, mon fils de 12 ans a consigné ses pensées sur un bloc-notes. Quand il a eu terminé, il me l’a tendu en disant : « Voici ce que j’ai [créé]. »
Puis-je le dire ?
L’impression de favoritisme est souvent l’un des plus grands facteurs de rivalité entre frères et soeurs », selon Barbara Howard, pédiatre spécialisée en développement comportemental (« When Parents Have a Favorite Child » ; nytimes.com). En voici un bon exemple : le Joseph de l’Ancien Testament, qui était le fils préféré de son père. Ce fait rendait furieux ses frères aînés (GE 37.3,4), qui en sont venus à le vendre à des marchands en route vers l’Égypte pour prétendre ensuite qu’un animal sauvage l’avait tué (37.12‑36). Les rêves de Joseph ont alors volé en éclats et son avenir semblait désespéré.
Constamment
Le 11 septembre 2001, Tood Beamer a été l’une des 44 victimes du vol 93 de la United Airlines qui s’est écrasé après avoir été détourné par des terroristes d’Al-Quaïda. Peu après cette journée tragique, je me rappelle avoir écouté la jeune veuve de Todd, Lisa Beamer, dire que dorénavant elle serait prudente, mais ne vivrait pas dans la peur. Même si elle avait perdu son mari qu’elle aimait, elle refusait de laisser la terreur régner sur son coeur et sur son esprit. Elle a plutôt choisi de faire confiance au Dieu de paix et de croire qu’en définitive, il est victorieux du mal.
Rester ou fuir ?
Pendant que j’attendais dans la longue file pour accéder aux montagnes russes, j’ai pensé plusieurs fois rebrousser chemin. Lorsque mon tour est finalement arrivé, la barre de sûreté de mon siège ne voulait pas se déclencher correctement. J’ai eu peur de rester coincée, mais j’ai tout de même embarqué. La barre de sûreté est descendue trop bas sur mes cuisses et je me sentais coincée et j’avais peur ! J’ai pensé faire signe de la main et demander d’être excusée du tour. Un employé a passé ce message dans le haut-parleur : « Criez autant que vous voulez, nous ne vous laisserons pas sortir. »
Quelqu’un de confiance
Je n’ai personne en qui avoir confiance », m’a dit mon amie en pleurant. « Chaque fois que je fais confiance, on me blesse. » Son récit m’a mise en colère – un ancien petit ami, à qui elle avait cru pouvoir faire confiance, s’était mis à répandre des rumeurs à son sujet dès leur rupture. Pour elle dont l’enfance avait été douloureuse, cette trahison semblait lui confirmer une fois de plus que les gens n’étaient pas dignes de confiance.
Une autre perspective
En seulement quelques heures, mon mari et moi avons appris que, même si nous allions nous marier bientôt, nous n’allions pas parcourir le même chemin. Nous nous fréquentions depuis plus d’un an lorsque nos pères sont entrés à l’hôpital le même jour, dans différents établissements. L’un était dans les dernières phases du cancer et avait une respiration irrégulière ; l’autre se trouvait sur la table d’opération après une chirurgie à coeur ouvert et souffrait d’une hémorragie interne. Deux vies planaient entre ciel et terre. Le jour suivant, un seul était toujours vivant.
Des sentiers non éclairés
En rentrant de vacances, ma famille et moi avons dû emprunter une route traversant des contrées isolées du centre de l’Oregon. Après le crépuscule, nous avons parcouru de profonds canyons et des plateaux désertiques pendant près de deux heures. Pas même une vingtaine de paires de phares n’ont ponctué l’obscurité. Puis la Lune s’est levée à l’horizon, devenant visible lorsque nous atteignions les sommets des collines et disparaissant lorsque nous redescendions dans les basses terres. Ma fille a alors dit de sa lumière qu’il s’agissait d’un rappel de la présence de Dieu. Je lui ai demandé si elle avait besoin de le voir pour savoir qu’il était là. Ce à quoi elle m’a répondu : Non, mais ça aide, c’est sûr. »
Devrais‑je pardonner ?
Je suis arrivée tôt à mon église pour contribuer à la préparation de la tenue d’un événement. Une femme pleurait de l’autre côté du sanctuaire. Elle s’était montrée cruelle envers moi et avait colporté des ragots à mon sujet par le passé, si bien que je me suis empressée d’étouffer ses pleurs par le bruit de l’aspirateur. Pourquoi me préoccuperais‑je de quelqu’un qui ne m’aime pas ?