LA VIE CACHÉE
Il y a quelques années, je suis tombé sur un poème de George MacDonald intitulé « The Hidden Life » (La vie cachée). Il raconte l’histoire d’un jeune Écossais surdoué qui a refusé une carrière prestigieuse dans l’enseignement pour retourner auprès de son père âgé dans la ferme familiale. C’est là où MacDonald a amorcé ce qu’il appelle « des œuvres ordinaires » et « de simples formes d’utilité humaine ». Ses amis se sont plaints de ce qu’ils percevaient comme un gaspillage de ses talents.
LA PRÉSENTATION
Ma femme, Martie, est un cordon-bleu. Au terme d’une longue journée, j’attends souvent avec impatience de sentir les arômes épicés qui me promettent un festin savoureux. Elle use de savoir-faire non seulement dans l’art de cuisiner, mais aussi dans celui de présenter le repas. Martie soigne l’esthétisme de la nourriture Cet arrangement superbement harmonieux de viande, de riz blanc cuit à point et de légumes m’invite à m’attabler et à déguster l’œuvre de ses mains. Cette nourriture n’était toutefois pas tellement attrayante avant qu’elle y mette la main. La viande était crue et spongieuse, le riz était dur et sec, et les légumes devaient être bien lavés et coupés.
S’AMÉLIORER
Lorsque je suis sur le point de quitter la maison, il arrive que ma femme, Martie, m’arrête pour me dire : « Tu ne peux pas aller au bureau habillé comme ça ! » Généralement parce que ma cravate ne convient pas à mon veston ou la couleur de mon pantalon ne va pas avec celle de mon blouson. Même si j’ai parfois l’impression que ses reproches d’ordre vestimentaire mettent en doute mon bon goût, j’en suis venu à comprendre que son influence correctrice sert toujours à m’améliorer.
SOYEZ FERME
Dans le cadre d’un projet de fin d’année d’un cours de sciences de la Terre du lycée, une amie et moi avons construit une table de courant. Avec beaucoup d’aide de mon père, nous avons construit une longue boîte de contreplaqué munie d’une charnière au milieu. Puis nous l’avons tapissée de plastique et remplie de sable. Nous avons attaché un boyau à une des extrémités. À l’autre bout, nous avons pratiqué un trou de drainage. Après avoir assemblé le tout, nous avons soulevé un bout de la table, nous avons ouvert l’eau et nous l’avons regardée se créer un chemin directement au trou de l’autre extrémité. La partie suivante de l’expérience consistait à mettre une pierre dans le courant pour voir comment elle modifierait le trajet de l’eau.
L’AMBITION EST-ELLE MAUVAISE ?
L’ambition est-elle mauvaise ? Est-il répréhensible de chercher à exceller et à être le meilleur ? C’est possible. La différence entre la bonne et la mauvaise ambition tient à l’objectif que nous poursuivons et aux motifs qui nous habitent, à savoir si nous recherchons la gloire de Dieu ou la nôtre.
PRÉSERVER SA MARQUE
Un détaillant de vêtements d’une marque réputée exige que ses préposés s’habillent comme les mannequins de ses vitrines. Cette façon de faire vise à « préserver la marque ». L’idée qui la sous-tend est celle-ci : les gens qui visitent les boutiques ont plus de chances d’acheter ces vêtements parce qu’ils voudront ressembler aux personnes qu’ils voient les porter.
PARLER AVEC DOUCEUR
Scott avait toujours admiré la relation entre Ken et Phyllis, les parents de sa femme. Il leur a donc demandé un jour à quoi ils devaient la réussite de leur mariage. Ken lui a répondu : « Il faut cultiver la douceur ! »
LE CADEAU
Nous désignons la période de Noël comme étant celle des cadeaux. Nous nous efforçons pour la plupart de trouver des cadeaux qui plairont à nos amis et à notre famille, mais les cadeaux ne se valent pas tous. Certains cadeaux s’accompagnent d’un message subtil, comme un exerciseur ou un livre portant sur la perte de poids. D’autres cadeaux correspondent à ce que la personne qui les offre aimerait elle-même vraiment recevoir. Cependant, les meilleurs cadeaux sont ceux qui proviennent d’une personne qui nous aime et qui sait ce que nous voulons.
L’HÉRITAGE
Un jour que ma femme m’a téléphoné au travail, elle m’a dit : « Il se passe quelque chose chez le voisin. Il y a beaucoup de voitures. » En raison du métier de mon voisin, j’ai redouté le pire, et mes craintes n’ont pas tardé à se réaliser. Mon voisin, le policier Trevor Slot, venait d’être tué dans l’exercice de ses fonctions en tentant d’empêcher deux cambrioleurs de banque de s’enfuir. Notre collectivité s’est retrouvée en état de choc.
PLUS QUE JUSTE ET ÉQUITABLE
En Angleterre, au xixe siècle, les conditions de travail étaient catastrophiques. Hommes, femmes et enfants travaillaient dans des usines dangereuses durant le jour et rentraient chez eux passer la nuit dans des taudis crasseux. Bon nombre des propriétaires d’usine se souciaient peu du bien-être de leurs employés.