Tag  |  1_Pierre

Éprouvés par le feu

En novembre 2011, le jour du mariage de Mike et Nancy, le bâtiment dans lequel ils étaient censés se marier a été consumé par les flammes. L’incendie a ravagé le superbe édifice, sa cuisine, sa salle de conférence, sa piscine et ses chambres d’invités. Tout le cortège et les invités ont dû se rendre dans un autre bâtiment pour la cérémonie. Les cadeaux et les fleurs n’existaient plus, mais Nancy a dit : « Nous avons perdu toutes ces choses, mais ce n’est pas important pour nous. Il nous reste ce qui compte vraiment. »

LA PARABOLE DE LA PIQÛRE

Je me rappelle encore l’air choqué de Jay Elliott lorsque, il y a près de cinquante ans, je suis entré chez lui en coup de vent par la porte avant poursuivi par un essaim d’abeilles. En ressortant aussitôt par la porte arrière, j’ai constaté que j’avais semé les abeilles… dans la maison de Jay ! Peu après, celui-ci en est sorti à son tour au pas de course par la porte arrière, avec à ses trousses l’essaim que je lui avais apporté.

« SANS GRÂCE »

J’ai surnommé notre voiture « No Grace » (Sans Grâce). Les dimanches matin sont les pires. Je remplis la voiture du nécessaire pour l’Église, j’y monte, j’en ferme la portière et Jay commence à sortir du garage en marche arrière. Alors que je suis encore en train de m’installer, l’avertisseur de la ceinture de sécurité se déclenche. « Je t’en prie, lui dis-je, donne-moi juste une minute de plus. » De toute évidence, la réponse est « non », car il continue de crier jusqu’à ce que je boucle ma ceinture.

EN LIEU SÛR

Le United States Bullion Depository à Fort Knox, au Kentucky, est un bâtiment fortifié qui abrite cinq mille tonnes d’or en lingots et d’autres articles précieux confiés au gouvernement fédéral. Fort Knox est protégé par une porte de vingt-deux tonnes et une panoplie de mesures de sécurité : alarmes, caméras vidéo, champs de mines, fils barbelés (berka), clôtures électriques, gardes armés et hélicoptères Apache banalisés. Compte tenu de son niveau de sécurité, Fort Knox est considéré comme un des endroits les plus sûrs au monde.

Ce nom

En 2001, Mark Cuban le propriétaire de l’équipe de la NBA les Mavericks de Dallas a offert 50 000 $ au commentateur sportif de la radio WGN Chicago pour qu’il change légalement son nom pour « Dallas Maverick ». Lorsque Kaplan a poliment décliné l’offre, Cuban l’a augmentée. Il verserait 100 000 $ à Kaplan et 100 000 $ à son organisme de charité préféré s’il acceptait de porter le nom pendant un an. Après mûre réflexion, Kaplan a tenu ferme et a dit « non » à Cuban. Il s’est expliqué : « Cela voudrait dire que je suis prêt à faire n’importe quoi pour de l’argent, et cela me dérange. Mon nom c’est mon droit de naissance. »

De roturier à royauté

Le New York Times estime que trois milliards de personnes ont regardé le mariage du prince William, héritier du trône d’Angleterre, avec Kate Middleton. Si cela est vrai, près d’une personne sur deux sur la planète a regardé le duo bien habillé sceller leur union royale. Même si le nombre réel de spectateurs était probablement moindre, le mariage londonien a tout de même été visionné par des millions de gens partout dans le monde.

QUESTIONS

À bord d’un train, quelques années après la guerre de Sécession, le général unioniste Lewis Wallace a rencontré un officier de son armée, le colonel Robert Ingersoll. Ce dernier comptait parmi les grands agnostiques du xixe siècle, alors que Wallace était un homme de foi. Lorsque leur conversation s’est avancée sur le terrain de leurs différences spirituelles, Wallace a pris conscience qu’il était incapable de répondre aux questions et aux doutes d’Ingersoll. Gêné de comprendre aussi mal sa propre foi, Wallace s’est mis à fouiller dans la Bible pour y trouver des réponses. Il en a résulté sa proclamation ferme de la personne du Sauveur dans son roman historique classique intitulé Ben-Hur : A Tale of the Christ (Ben-Hur raconte le Christ).

UN MONDE MEILLEUR

Dans une des bandes dessinées de Peanuts que je préfère, dans laquelle Charlie Brown apparaît, une Lucy toujours très sûre d’elle déclare : « Comment le monde pourrait-il empirer avec moi dedans ? Depuis le jour de ma naissance, le monde s’est nettement amélioré ! »

LIGNE DE CHARGE

Au xixe siècle, on surchargeait souvent les navires sans même s’en préoccuper. Résultat : ces navires coulaient et les membres de l’équipage perdaient la vie en mer. En 1875, afin de remédier à cette pratique répréhensible, le politicien britannique Samuel Plimsoll a amené le corps législatif à imposer que l’on trace une ligne sur la coque des navires pour indiquer s’il était surchargé. Cette « ligne de charge » en est venue à être connue sous le nom de ligne de Plimsoll et continue d’apparaître sur la coque des navires d’aujourd’hui.

EN HARMONIE

J’aime jouer du banjo à cinq cordes, mais cet instrument comporte un inconvénient. La cinquième corde ne s’harmonise qu’avec un nombre limité d’accords simples. Lorsque d’autres musiciens veulent jouer des morceaux plus complexes, le joueur de banjo doit s’adapter. Dans un concert de jazz improvisé, il ne peut produire certaines mélodies merveilleuses qu’en y apportant les bonnes adaptations.