L'art de la joie
Récemment, j’ai téléphoné à un ami qui avait connu énormément d’épreuves et d’abattement. Des gens qui lui sont chers et qu’il aime ont fait des choix qui leur ont causé du tort et lui ont donné des maux de tête. Toutefois, mon ami a répondu au téléphone d’une voix claire.
Amour authentique
Je doute qu’aucun autre terme ne soit utilisé aussi souvent et avec autant de légèreté que le mot amour. Nous justifions couramment notre comportement égoïste ou nos actions étouffées qui blessent les autres au nom de notre notion galvaudée de l’« amour ». Trop souvent, ce que nous faisons par amour n’a rien à voir avec le véritable concept de l’amour.
Des tables simples
J’ai un ami qui a passé la majeure partie de sa vie avec des gens qui vivent en marge de la société : des pauvres, des sans-abri, des toxicomanes et toute autre personne qui ne vit pas selon les normes ou qui est rejetée par la société. « C’est avec eux que je semble avoir ma place, dit mon ami, en marge de la société. » Il aide les croyants en Jésus à apprendre comment nouer de véritables amitiés avec ceux qui sont différents. « Ce genre d’amitié n’est pas aussi compliqué qu’on le croirait », a-t-il insisté. « Parfois c’est aussi simple que de connaître le nom de la personne et de savoir comment elle aime son café. »
Jésus le réconciliateur
Je vis dans une région et un quartier qui connaît une histoire raciale tragique. Par exemple, la fille de l’un de mes voisins âgés a mené une action civile pour forcer les écoles du territoire à obéir à la loi fédérale et mettre fin à la ségrégation. Comme j’en ai parlé à mes voisins, j’ai eu à me battre contre la division raciale dans mon pays, avec les diverses façons dont les gens ont à remplir leur mandat divin d’agents de réconciliation.
Ce dont nous avons besoin
Dan Price a annoncé en avril 2015 qu’il couperait son salaire de directeur général d’environ 90 %, passant de 1 000 000 $ à 70 000 $ par année afin de pouvoir augmenter celui de sa main d’oeuvre (approximativement 120 employés). Price a suggéré que d’ici 2017, tous ceux qui travailleraient pour lui gagneraient au moins 70 000 $ par année, le même salaire que lui. Price a fait cela parce qu’il voulait que ses employés puissent se procurer tout ce dont ils avaient besoin. La nouvelle de cette générosité s’est répandue comme une traînée de poudre, puisque cet acte est remarquable et inhabituel au sein d’une culture d’entreprise.
Une foi établie
Jean Vanier, le fondateur des communautés de l’Arche, a passé sa vie à aimer ceux qui étaient souvent exclus de la société. L’Arche crée des communautés vivantes pour les handicapés ou pour ceux qui, parce qu’ils ont besoin de soins de longue durée, seraient placés en établissement si ce genre de foyer n’existait pas. Vanier affirme que les communautés reposent sur les soins du corps les plus élémentaires : donner des bains, habiller et nourrir les résidents qui ne peuvent faire ces choses seuls.
Fais quelque chose !
Lorsque j’étais enfant, mon père m’incitait à être courageux et à prendre des risques. Il voyait bien que je réfléchissais trop aux situations ou que je me protégeais. « Fais quelque chose ! » me disait-il. Puis, pour plaisanter, il ajoutait : « Même si c’est mauvais, fait quelque chose ! »
Grandir comme Jésus
Souvent, ma femme et moi parcourons nos photos de famille et remarquons que nos deux fils ont beaucoup changé. Je suis surpris de voir à quel point ils étaient petits et enfantins il n’y a pas si longtemps. Nous avons traversé toutes ces années avec eux et avons été témoins de leur développement. Leur transformation s’est si bien incorporée dans le rythme de nos vies que nous ne remarquons pas leurs changements jusqu’à ce que nous regardions de vieilles photos.
Es-tu fier de moi ?
Dernièrement, je faisais du jogging en écoutant une conversation enregistrée entre un père et son fils de neuf ans. J’étais trempé par la pluie, mais mes yeux l’étaient davantage par les larmes. Le père racontait à son fils à quel point il était heureux lorsque le médecin l’a déposé dans ses bras tout de suite après sa naissance. Il lui a aussi confessé la crainte qu’il entretenait ce jour-là : « Tu sais, j’avais peur... Je devais ramener un enfant noir au Mississippi, un endroit difficile où élever des enfants... selon certaines statistiques, les garçons noirs nés après 2002 ont une chance sur trois de se retrouver en prison. » Puis il a ajouté ces paroles qui font réfléchir : « Mes trois fils sont nés après 2002. »
Un ton gracieux
Un jour j’ai eu un échange difficile avec l’un de mes fils. Il avait fait plusieurs mauvais choix qui exigeaient que je lui parle sérieusement. Cependant, mon fils est sensible et, comme il le fait souvent, il a assumé la responsabilité de son comportement. Même si j’étais fâché contre lui, je lui ai dit que je lui pardonnais. Plus tard, conscient que quelque chose tracassait toujours mon fils, je lui ai demandé ce qui n’allait pas. Il m’a répondu : « Eh bien, tu as dit que tu me pardonnais, mais tu ne l’as pas fait d’un ton aimable. » Mon fils a détecté que j’avais dit les bons mots, mais que ma façon de parler révélait le contraire. Je lui ai dit que je lui pardonnais, mais le ton de ma voix ne reflétait pas la grâce.