Ce truc que vous faites
Tandis que le convoi attendait de prendre la route, un jeune marine s’est empressé d’aller frapper à la vitre du véhicule de son supérieur. Contrarié, le sergent a baissé sa vitre pour lui demander : « Quoi ? » « Vous devez faire le truc » (le marine). « Quel truc ? » (le sergent). « Vous savez, ce truc que vous faites » (le marine).
Un panier de fruits
La jeune mère a laissé tristement échapper un soupir alors qu’elle préparait le repas de sa fille. Fixant du regard le panier vide qui se trouvait sur la table de leur petit logis, elle a pensé : Nous ne pouvons même pas nous permettre d’acheter des fruits. Puis elle a dit à voix haute : « Si nous pouvions seulement avoir un panier de fruits, je me sentirais riche ! »
Qui défendez‑vous ?
Appelée par son professeur à s’avancer devant la classe pour analyser la grammaire d’une phrase, Kathleen a paniqué. Nouvellement transférée dans cette école, elle n’avait pas encore appris cette notion grammaticale. La classe s’est alors moquée d’elle.
Dévorer le pauvre
Dans les grandes villes, observe Nathaniel Hawthorne, c’est malheureusement le cas, les pauvres sont malgré eux voisins et compagnons de chambre du malfaisant. Hawthorne décrivait la vie des bidonvilles de Londres au XIXe siècle, mais sa remarque est intemporelle. Les gens qui manquent d’argent ont tendance à vivre dans des quartiers où le crime et l’exploitation sont communs.
Une main ouverte
En 1891, à Los Angeles, on a enterré Biddy Mason dans une tombe sans nom. Cela n’était pas rare pour une femme née esclave, mais ce l’était pour quelqu’un d’aussi accompli que Biddy. Ayant gagné sa liberté en 1856, au terme d’une bataille juridique, elle a combiné ses compétences infirmières à de sages décisions d’affaires pour amasser une petite fortune. Voyant le sort des immigrants et des prisonniers, elle s’est intéressée à eux, investissant si souvent dans des oeuvres de bienfaisance que des gens se sont mis à faire la queue devant chez elle pour solliciter son aide. En 1872, sortie de l’esclavage depuis à peine seize ans, elle et son gendre ont financé la fondation de la First African Methodist Episcopal Church à Los Angeles.
Notre tâche prioritaire
Lorsqu’une érudite britannique a appelé les adeptes de toute religion à travailler ensemble à l’unité mondiale, les gens de partout l’ont applaudie. En faisant remarquer que les religions principales avaient une foi commune dans la Règle d’or, elle a suggéré ceci : « La tâche prioritaire de notre époque consiste à bâtir une société planétaire dans laquelle les gens de toutes convictions pourront vivre ensemble en paix et en harmonie. »
Des ponts audacieux
Le quartier où habite Dale est peuplé de nombreux nouveaux arrivants. Il apprécie la richesse culturelle de son voisinage, mais il s’en sent déconnecté. Récemment, il a fait cette prière : « Seigneur, sers‑toi de moi pour atteindre le coeur de mes voisins. » Puis il a senti que Dieu lui disait simplement : Sois un ami.
Abandonnée dans le froid
En désespoir de cause, une femme a téléphoné au centre d’aide au logement où je travaillais. Un problème de chauffage avait transformé la maison qu’elle louait en congélateur meublé. Paniquée, elle m’a demandé comment prendre soin de ses enfants en pareille situation. Je me suis empressée de lui offrir une réponse sortie du manuel : « Allez à l’hôtel et envoyez la note au propriétaire. » Elle m’a alors raccroché au nez en colère.
Franchir la ligne
La communauté des sourds d’une Église américaine de taille moyenne était éprouvée. Deux de ses plus fidèles membres étaient décédés. Son interprète de longue date prenait sa retraite, et l’Église avait un nouveau pasteur.
D’une honnêteté saisissante
Lorsque le pasteur a demandé à l’un des anciens de conduire l’assemblée en prière, l’homme a pris tout le monde de court : « Je suis désolé, pasteur, mais je me suis querellé avec ma femme durant tout le trajet jusqu’à l’église, alors je ne me sens aucunement en état de prier. » Un malaise s’est alors installé, et le pasteur a dû prier lui‑même. Le culte d’adoration s’est poursuivi. Plus tard, le pasteur s’est promis de ne jamais plus demander à qui que ce soit de prier en public sans le lui avoir déjà proposé en privé.