IL FALLAIT AGIR
Un membre du Congrès américain, John Lewis, avait 23 ans lorsqu’il a participé à l’historique « marche sur Washington » de 1963 pour la défense des droits civiques, dirigée par le pasteur Martin Luther King fils. Un demi-siècle plus tard, le journaliste Bill Moyers a demandé à Lewis en quoi le discours « I Have a Dream » du pasteur King l’avait influencé ce jour-là. M. Lewis lui a répondu : « C’était impossible de retourner à son train-train habituel après l’avoir entendu parler. Il fallait faire quelque chose, il fallait agir. Il fallait se mettre en route. Il fallait sortir et répandre la bonne nouvelle. »
TROP TARD POUR CHANGER ?
Il existe dans de nombreuses langues des dictons illustrant la difficulté de se défaire d’habitudes bien ancrées. En français : « On n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace. » En anglais : « On n’enseigne pas de nouveaux trucs à un vieux chien. » En espagnol : « Le vieux perroquet ne saurait apprendre à parler. »
MEILLEUR OU PIRE ?
Au début de chaque année, des spécialistes font leurs prédictions en matière d’économie, de politique, de météorologie et de tout un éventail d’autres sujets. Y aura-t-il paix ou guerre ? Pauvreté ou prospérité ? Progression ou stagnation ? Partout, les gens espèrent que cette année sera meilleure que la dernière, mais personne ne sait ce qui se produira.
JÉSUS EST-IL ENCORE LÀ ?
La maison de Ted Robertson, au Colorado, compte parmi les 500 maisons et plus que l’incendie de Black Forest a détruites en juin 2013. Lorsqu’on lui a permis d’y retourner pour fouiller parmi les cendres et les décombres, il espérait y retrouver un précieux objet de famille que sa femme avait fabriqué : une minuscule figurine en céramique représentant l’enfant Jésus de la taille approximative d’un timbre poste. Tandis qu’il la cherchait parmi les ruines carbonisées de leur maison, il n’a cessé de se demander : « L’enfant Jésus estil encore là ? »
PAIX DURABLE
La veille de Noël 1914, durant la Première Guerre mondiale, les fusils se sont tus au front ouest sur une distance de 48 km. Les soldats sortaient prudemment le nez hors de leurs tranchées tandis que quelquesuns en sortaient pour réparer leurs postes et enterrer les morts. À la tombée de la nuit, certaines troupes allemandes ont installé des lanternes et ont entonné des cantiques de Noël. Des hommes dans le camp britannique se sont mis à les applaudir et à les saluer.
LE CŒUR DE NOËL
Le roman de Charles Dickens intitulé Un conte de Noël a paru le 19 décembre 1843 et n’a jamais été en rupture de stock. Il raconte l’histoire d’Ebenezer Scrooge, un homme riche, amer et mesquin qui dit que « tout idiot qui se promène par ici avec sur les lèvres un "Joyeux Noël" serait enterré avec un pieu dans le cœur » s’il n’en tenait qu’à lui. La veille d’un certain Noël, Scrooge est toutefois radicalement changé en un homme généreux et heureux. Avec beaucoup d’humour et de perspicacité, le livre de Dickens capture le désir universel de paix intérieure.
APPELÉ PAR SON NOM
Au début de l’année scolaire, la directrice d’une école de notre ville s’est engagée à apprendre le nom de chacun des 600 élèves de son établissement. Quiconque doutait de sa capacité ou de sa détermination à y parvenir n’avait qu’à consulter son rendement antérieur pour en être convaincu. Au cours de l’année précédente, elle avait appris le nom de 700 élèves, et antérieurement, celui de 400 enfants d’une autre école. Réfléchissez à ce que cela devait représenter pour ces élèves de se faire reconnaître et saluer par leur nom.
À VENDRE « TELLE QUELLE »
Si l’on met à vendre une maison « telle quelle », cela signifie normalement que le vendeur est incapable ou refuse d’investir de l’argent dans sa réparation ou son embellissement. Toute réparation nécessaire ou amélioration désirée relèvera de la responsabilité de l’acheteur après que la vente sera conclue. L’expression « Telle quelle » sur un panneau immobilier revient à dire : « Acheteur, attention ! Il se peut que cette maison exige un investissement supplémentaire. »
FUIR LES DISTRACTIONS
Le propriétaire d’un restaurant d’Abu Ghosh, situé juste à l’extérieur de Jérusalem, offrait un rabais de 50 p. cent aux clients qui éteignaient leur téléphone cellulaire. Jawdat Ibrahim croit que les téléphones intelligents ont amené les gens à se désintéresser de leur compagnie et de leur conversation durant les repas au profit de la navigation, des textos et des appels d’affaires. « La technologie est une très bonne chose, ditil, mais… quand on est avec sa famille et ses amis, on pourrait bien attendre une demi-heure et savourer sa nourriture et jouir de leur compagnie. »
CŒUR BRISÉ ET ESPOIR
Depuis que le chanteur country américain George Jones est mort à l’âge de 81 ans, ses fans se souviennent de sa voix remarquable, de sa vie difficile et de ses combats personnels. Même si plusieurs de ses chansons reflétaient son désespoir et ses aspirations, c’était sa façon de les chanter qui a profondément touché les gens. Le critique musical Greg Kot, du Chicago Tribune , a dit : « Il avait la voix pour véhiculer le brisement du cœur. »