J’ai une fois dirigé un week-end de retraite portant sur le thème de Marthe et Marie, les sœurs de Béthanie que Jésus aimait, ainsi que leur frère Lazare (JN 11.5). Nous étions dans un coin reculé de la côte anglaise. Quand une tempête de neige inattendue nous a empêchées de repartir, de nombreuses participantes ont fait remarquer que la journée supplémentaire passée ensemble leur ont permis de s’asseoir aux pieds de Christ, comme Marie l’avait fait. Elles aspiraient à la « seule chose nécessaire » (LU 10.42) que Jésus avait dit à Marthe de privilégier, c’est-à-dire de s’approcher de lui et d’apprendre de lui.

Quand Jésus est venu chez Marthe, Marie et Lazare, Marthe ne savait pas qu’il allait venir ; nous pouvons comprendre qu’elle s’irrite contre Marie qui ne l’aidait pas à préparer le repas. Elle avait perdu de vue ce qui comptait réellement : recevoir de Jésus ce qu’il avait à lui enseigner. Christ ne la réprimandait pas parce qu’elle souhaitait le servir, mais parce qu’elle passait à côté du plus important.

Lorsque des contretemps nous irritent ou que tout ce que nous voulons faire nous dépasse, nous pouvons nous arrêter pour nous rappeler ce qui compte réellement dans la vie. Prenons le temps de nous imaginer assis aux pieds de Jésus, et demandons-lui de nous remplir de son amour et de sa vie. Nous pouvons nous réjouir du fait que nous sommes ses disciples bien-aimés.