Mon père aimait beaucoup jouir de la création de Dieu : camping, pêche et passion pour les pierres. Il se plaisait aussi à travailler dans son jardin. Mais il y avait beaucoup de travail à faire ! Il passait des heures à élaguer, à sarcler, à planter des graines ou des fleurs, à désherber, à tondre le gazon et à tout arroser. Les résultats en valaient la peine – une pelouse bichonnée, de délicieuses tomates et de magnifiques roses de la paix. Chaque année, il coupait les roses à ras le sol, et elles refleurissaient le printemps suivant – belles à sentir et à regarder.

Dans la Genèse, nous lisons l’histoire du jardin d’Éden, où Adam et Ève ont vécu, prospéré et marché avec Dieu. Là, l’Éternel « fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger » (GE 2.9). J’imagine que ce jardin parfait incluait aussi de belles fleurs au doux parfum – peut-être même des roses sans épines !

Après qu’Adam et Ève se sont rebellés contre Dieu, il les a chassés du jardin. Ils ont dû cultiver par eux-mêmes, obligés de labourer un sol dur, se débattre contre les épines et relever d’autres défis (3.17-19,23,24). Dieu a néanmoins continué de pourvoir à leurs besoins (V. 21). Et il n’a pas privé l’humanité de la beauté de la création, qui nous attire à lui (RO 1.20). Les fleurs du jardin nous rappellent l’amour constant de Dieu et sa promesse d’une création renouvelée – des symboles d’espoir et de consolation !