Peu de temps après le décès d’une bonne amie, j’ai parlé avec sa mère. J’hésitais à lui demander comment elle allait, jugeant ma question inappropriée ; elle pleurait sa fille. Mettant toutefois mes réserves de côté, je lui ai simplement demandé si elle tenait le coup. Ce à quoi elle m’a répondu : « Écoute, je choisis la joie. »

Ses paroles m’ont fait du bien ce jour-là, car je traversais moi-même une situation pénible. Elles m’ont aussi rappelé l’ordre que Moïse a donné aux Israélites à la fin du livre du Deutéronome. Juste avant le décès de Moïse et l’entrée des Israélites en Terre promise, Dieu voulait qu’ils sachent qu’ils avaient un choix à faire. Moïse leur a dit : « J’ai mis devant toi la vie et la mort […] Choisis la vie » (DE 30.19). Ils pouvaient obéir aux lois de Dieu et vivre dans la justice ou se détourner de lui et en subir les conséquences : « la mort et le mal » (V. 15).

Nous devons nous aussi choisir la façon dont nous voulons vivre. Nous pouvons choisir la joie en croyant et en faisant confiance aux promesses de Dieu pour notre vie. Ou bien, nous pouvons choisir de nous concentrer sur les parties négatives et difficiles de notre passage sur la terre, en leur permettant de nous ravir notre joie. Cela exigera de la pratique et l’aide du Saint-Esprit, mais nous pouvons choisir la joie – sachant que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (RO 8.28).