Lors de notre dernier jour dans le Wisconsin, mon amie a amené Kinslee, sa fillette de quatre ans, nous dire au revoir. « Je veux pas que tu déménages ! » m’a dit Kinslee. Je l’ai serrée contre moi et lui ai remis un éventail peint à la main, issu de ma collection. « Quand je te manquerai, utilise cet éventail et rappelle-toi que je t’aime. » Kinslee m’a alors demandé si elle pouvait plutôt avoir l’éventail de papier dans mon sac. Je lui ai indiqué : « Celui-ci est cassé. Je veux que tu aies mon meilleur éventail », ce que je n’ai jamais regretté. La voir heureuse me rendait plus heureuse. Plus tard, Kinslee a dit à sa mère qu’elle était triste que j’aie gardé l’éventail brisé. Elles m’ont envoyé un éventail pourpre tout neuf. Après m’avoir fait ce généreux don, Kinslee a retrouvé sa joie. Et moi aussi.

Dans un monde prônant la gratification personnelle et l’autopréservation, nous risquons d’être tentés d’amasser des choses plutôt que d’user de générosité. Cependant, la Bible nous dit que celui qui « donne libéralement […] devient plus riche » (PR 11.24). Notre culture définit la prospérité comme le fait d’en posséder toujours plus, mais la Bible déclare : « L’âme bienfaisante sera rassasiée, et celui qui arrose sera lui-même arrosé » (V. 25).

L’amour et la générosité de Dieu nous enrichissent constamment. Doté d’un cœur généreux, chacun peut donner à l’infini, sachant que Dieu – celui de qui vient toute bonne chose – ne se lasse jamais de tout donner en abondance.