Lors d’un coup d’État dans leur pays, où les militaires se sont mis à terroriser les croyants en Jésus et à tuer leurs animaux de ferme, David et sa famille ont perdu leurs moyens de subsistance. Ils ont été obligés de se réfugier dans divers pays. Pendant neuf ans, David a vécu loin de sa patrie, dans un camp de réfugiés, et le découragement l’a gagné.

Il y a longtemps, d’autres personnes – les Israélites – ont subi une oppression féroce. Pour les sortir d’Égypte, Dieu a choisi Moïse qui a accepté à contrecœur. Quand ce dernier a abordé le Pharaon, le souverain égyptien n’a fait cependant qu’intensifier son oppression (EX 5.6-9), en déclarant : « Je ne connais point l’Éternel, et je ne laisserai point aller Israël » (V. 2). Le peuple s’en est plaint à Moïse, qui s’en est plaint à Dieu (V. 20-23).

Puis Dieu a délivré les Israélites, mais au moment où il l’a voulu, et comme il l’a voulu. Il joue sur le long terme, nous enseigne ses attributs et nous prépare à quelque chose de plus grand.

David a fait bon usage de ses années dans le camp de réfugiés, en obtenant sa maîtrise de théologie dans un séminaire de New Delhi. Il est maintenant pasteur pour son peuple – des réfugiés comme lui qui ont trouvé une nouvelle demeure. Il dit à ce sujet : « Mon histoire en tant que réfugié forme le creuset de ma mission de serviteur. » Dans son témoignage, David cite le cantique de Moïse : « L’Éternel est ma force, et le sujet de mes louanges » (EX 15.2). Et aujourd’hui, ce sont aussi les nôtres.