Selon la psychologue Meg Jay, nous avons tendance à penser à la personne que nous serons à l’avenir comme si elle était une parfaite inconnue. Pourquoi ? C’est probablement dû à ce que l’on appelle parfois « l’écart d’empathie ». Il peut s’avérer difficile d’avoir de l’empathie et de l’intérêt pour des gens que nous ne connaissons pas personnellement, même de nouvelles versions de nous-mêmes. Dans son travail, Meg tente donc d’aider des jeunes à imaginer la personne qu’ils seront plus tard et à s’intéresser à elle. Cela inclut le fait de se créer des projets réalisables pour eux-mêmes, qui leur permettront de poursuivre leurs rêves et de continuer de s’épanouir.

Le Psaume 90 nous invite à voir notre vie non seulement dans le présent, mais aussi dans son ensemble – à demander à Dieu de nous aider « à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse » (V. 12). Nous avons besoin de son aide pour apprendre à connaître joie et satisfaction. Nous en avons besoin pour apprendre à penser non seulement à nous-mêmes, mais aussi aux futures générations (V. 16). Et nous en avons besoin pour le servir durant le temps qui nous est imparti, tandis qu’il affermit l’ouvrage de nos mains (V. 17).