Comme je jugeais que la revue pour laquelle j’écrivais était « importante », je me suis démenée pour présenter le meilleur article possible à la rédactrice en chef. Sous pression pour satisfaire ses normes, je n’ai cessé de réécrire mes pensées et mes idées. Mais quel était donc mon problème ? Était-ce le sujet difficile à aborder ? Ou une inquiétude personnelle : L’éditrice va-t-elle m’approuver, moi, ou simplement mes propos ?
Pour répondre à nos inquiétudes professionnelles, Paul nous donne des instructions fiables. Il exhorte les Colossiens à œuvrer non pas pour gagner l’approbation des gens, mais celle de Dieu : « sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense » (COL 3.24).
En réfléchissant à la sagesse de Paul, nous pouvons cesser de nous efforcer de bien paraître aux yeux de nos supérieurs terrestres. Bien sûr, nous devons les honorer et chercher à leur donner le meilleur de nous-mêmes, mais si nous travaillons « comme pour le Seigneur » – en lui demandant de diriger et d’oindre notre travail en sa faveur – il illuminera nos efforts. Notre récompense ? Nous entendrons Dieu dire un jour : « C’est bien, bon et fidèle serviteur ! » (MT 25.21.)
Au travail, quelles pressions subissez-vous pour plaire aux autres ou à vous-même ? En quoi la qualité de votre travail s’améliorerait-elle si vous vous mettiez à travailler « comme pour le Seigneur » ?
Père céleste, face aux pressions professionnelles, il m’est facile d’oublier que je travaille pour toi. Ramène mon cœur et mon esprit dans le droit chemin, de sorte que je t’accorde la priorité dans tout ce que je fais.