La propriétaire d’une pépinière a décidé de vendre des pêchers en envisageant divers moyens. Devait-elle bien étaler de jeunes feuillus dans des sacs de jute ? Devait-elle créer un catalogue coloré illustrant des pêchers à différents stades de leur croissance ? Au moins, elle a compris ce qui vend réellement un pêcher : les pêches qu’il produit, au doux parfum, et à la pelure orange foncé et duveteuse. La meilleure façon de vendre un pêcher consiste à y cueillir une pêche mûre, à la couper en en faisant couler le jus sur votre bras et à la tendre au client. Dès qu’il aura goûté au fruit, il voudra avoir l’arbre.

Dieu se révèle dans le fruit spirituel chez ses disciples : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi (GA 5.22). Si ceux qui croient en Jésus font étalage de ce fruit, les gens le voudront à leur tour et rechercheront la Source du fruit qui leur plaît tant.

Le fruit constitue le résultat extérieur d’une relation intérieure, à savoir l’influence du Saint-Esprit sur notre vie. C’est ce qui donne aux autres l’envie de connaître le Dieu que nous représentons. Comme les belles pêches qui ressortent sur les feuilles vertes d’un arbre, le fruit de l’Esprit annonce ceci à un monde affamé : « Voici de quoi vous nourrir ! C’est la vie ! Venez trouver un moyen d’échapper à l’épuisement et au découragement. Venez à la rencontre de Dieu ! »