Au début de la pandémie de COVID-19, pour retirer quelque chose de mon coffre à la banque, j’ai dû observer un protocole encore plus complexe qu’avant. Je devais désormais prendre un rendez-vous, téléphoner à mon arrivée à la banque pour que l’on m’en ouvre la porte, montrer une pièce d’identité et signer un document, puis attendre que la personne désignée m’escorte jusqu’à la voûte. Une fois à l’intérieur, ses lourdes portes se sont refermées et le sont restées jusqu’à ce que j’aie trouvé ce que j’étais venue y chercher. À moins de suivre les directives, je ne pouvais y entrer.

Dans l’Ancien Testament, Dieu a donné des protocoles spécifiques à respecter pour pénétrer dans une partie du Tabernacle appelée le lieu très saint. Au-delà d’un voile spécial séparant le lieu saint du lieu très saint (HÉ 9.3), le souverain sacrificateur pouvait entrer une fois par année (V. 7). Aaron et les souverains sacrificateurs qui lui ont succédé devaient se baigner et revêtir des vêtements sacrés avant d’y entrer pour y apporter des offrandes (LÉ 16.3,4). Dieu n’a pas donné ces directives aux Israélites pour des raisons sanitaires ou de sécurité, mais pour nous enseigner sa sainteté et notre besoin de pardon.

À la mort de Jésus, ce voile spécial s’est déchiré en deux (MT 27.51), démontrant symboliquement que tous ceux qui croient en son sacrifice expiatoire peuvent entrer en présence de Dieu. Le déchirement du voile du Tabernacle est un sujet de réjouissance sans fin, car Jésus nous a rendus capables par lui de nous approcher de Dieu pour toujours !