Chaque automne, lorsque la tortue peinte sent venir l’hiver, elle plonge au fond de son étang, où elle s’ensevelit dans la boue. Elle se retire dans sa carapace et s’immobilise : son rythme cardiaque diminue, presque jusqu’à l’arrêt. La température de son corps chute, pour se stabiliser juste au-dessus du niveau de congélation. Elle cesse de respirer et elle se met en mode attente. Pendant six mois, elle reste ensevelie, et de ses os se dégage du calcium qui circule dans ses vaisseaux sanguins, si bien qu’elle se met lentement à perdre sa forme.
Par contre, lorsque l’étang dégèlera, elle reviendra à la surface et se remettra à respirer. Ses os se reformeront et elle sentira la chaleur du soleil sur sa carapace.
En lisant la description que David a faite de l’attente après Dieu, je repense à la tortue peinte. Le psalmiste est dans « la fosse de destruction », au « fond de la boue » (PS 40.3). Dieu l’en retire et le met sur la terre ferme. De lui, David dit ceci : « Tu es mon aide et mon libérateur » (V. 18).
Il se peut que vous attendiez depuis toujours que quelque chose change – que votre carrière prenne une nouvelle tournure, qu’une relation soit restaurée, que vous ayez la volonté de casser une mauvaise habitude ou que vous vous libériez d’une situation difficile. La tortue peinte et le psalmiste sont là pour nous rappeler de mettre notre confiance en Dieu, qui nous entend et qui nous délivrera.
Confions nos attentes à Dieu.