En 1893, on a demandé à l’inventeur de la mitrailleuse s’il croyait que son invention n’allait pas rendre les guerres encore plus destructrices. Il a répondu que selon lui elle allait rendre les guerres impossibles. Au fil du temps, beaucoup d’inventeurs et de scientifiques on fait le même genre d’affirmations pour constater à leur grand malheur qu’ils avaient eu tort. Les progrès scientifiques n’ont pas ralenti le rythme de la guerre, mais n’ont fait que les rendre encore plus meurtrières qu’avant.

Ésaïe 2 nous donne un avant-goût de ce qui mettra fin à la guerre. Le prophète dresse un magnifique portrait de la paix : à partir d’épées seront forgés des instruments de labourage, les armes seront converties en outils qui servent à donner vie et à la faire grandir et toutes les nations afflueront à la maison de l’Éternel pour l’adorer (V. 2,4). Puis, les gens du monde entier s’uniront pour adorer l’Éternel et déposeront leurs armes (V. 3).

Il n’existe pas de meilleure image de ces événements à venir que ce qui est arrivé au temps de l’Église primitive. Des gens qui, auparavant, ne connaissaient que querelles et même violence entre eux, se considéraient maintenant comme membres d’une même famille : Juifs, non-Juifs, Samaritains, Romains étaient tous unis, non pas grâce aux progrès scientifiques, mais parce qu’ils honoraient et adoraient le même Dieu (AC 10.34‑38). Pierre a dit : « [En] toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable » (V. 35).

Je sais que je dois rechercher la paix puisque Jésus est le Prince de la paix (ÉS 9.5). Souvent, il m’arrive toutefois de me sentir complètement dépassé dans la poursuite de cette fin : un monde qui connaîtra enfin le shalom. Ésaïe me rappelle que la voie vers la paix éternelle c’est d’adorer Dieu avec amour et d’encourager les autres à faire de même. Inviter les gens à entrer dans une relation d’amour avec Dieu est le premier pas vers la paix éternelle sur terre.