En faisant des recherches pour une prédication, j’ai découvert une créature étrange : le « lézard Jésus-Christ ». C’est un autre nom donné au basilic, un petit lézard de l’Amérique du Sud qui est capable de courir sur la surface de l’eau avec ses pattes arrière. Cela peut avoir l’air d’un miracle, mais le basilic est capable d’accomplir cet exploit grâce à la peau entre ses orteils qui lui permet de flotter sur l’eau pendant une fraction de seconde. Sans ces morceaux de peau, le basilic serait bien ordinaire !
Jésus qui marche sur la mer de Galilée dans Matthieu 14 n’a certainement rien d’ordinaire. Son miracle ne tenait pas de la conception biologique ni d’un tour d’adresse. Quand « Jésus alla vers [les disciples], marchant sur la mer » (MT 14.25), son autorité sur le monde naturel a été révélée.
Par exemple, dans Luc 5.3-10, il a produit une pêche miraculeuse pour Simon Pierre. Et dans Matthieu 8.23-27, alors que les disciples tremblaient dans un bateau que les vagues faisaient tanguer, il a dit : « Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? » Puis, il a menacé les vagues et « il y eut un grand calme ». Jésus ne s’est pas contenté de montrer qu’il pouvait faire des choses étonnantes ; il démontrait sa puissance sur la création elle-même. Sa capacité provenait de son identité.
L’idée que nous nous faisons de Jésus peut demeurer incomplète si nous nous concentrons seulement sur son pouvoir d’accomplir des miracles. De cette façon, il devient un genre de superhéros qui ne fait que des choses impressionnantes qu’un humain ordinaire ne peut accomplir. Toutefois, ce passage nous rappelle que la capacité de Jésus à faire des miracles provient de son autorité sur toutes choses. Autrement dit, il peut tout faire puisqu’il est Seigneur de tout. Aujourd’hui, louons-le, non seulement pour ce qu’il peut faire, mais aussi pour qui il est !