C’était en octobre, un mois où, dans mon coin de pays, les températures commencent à descendre et les feuilles de plusieurs variétés d’arbres deviennent éclatantes de couleurs. Les arbres m’éblouissaient dans toute leur gloire automnale. Les feuilles arboraient des teintes de rouge profond, de jaune éclatant, d’orange chatoyant et d’une belle couleur qui varie entre le vert et le jaune. Je me suis affalée au milieu d’un bosquet pour m’imprégner de cette beauté. Puis je me suis couchée dans un tas de feuilles et j’ai contemplé le ciel bleu. Je me trouvais dans une cathédrale naturelle qui tanguait au vent frais automnal.

Les arbres qui dansaient et les feuilles qui bruissaient me rappelaient les paroles de Jésus dans Jean 3.8 : « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit. » Ensuite m’est venue à l’esprit la description de Luc dans Actes 2.2 : « Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. » Dans cet environnement pur, j’ai prié le Saint-Esprit d’entrer dans ma vie comme un vent de fraîcheur de la même façon extraordinaire qu’il entre dans la vie des gens lorsqu’ils croient en Jésus (V. 4).

J’ai désespérément besoin de la puissance du Saint-Esprit pour accomplir les tâches que Dieu m’a assignées. J’ai besoin de l’Esprit pour me guider et me diriger, car je n’ose pas accomplir l’œuvre de Dieu par mes propres forces et avec mes ressources et mes stratégies limitées. L’apôtre Paul a écrit : « Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance » (1 CO 4.20). Notre vie est transformée lorsque nous laissons le Saint-Esprit œuvrer dans notre vie et par notre vie. Et nous devenons remplis d’une puissance invisible qui nous permet d’aimer Dieu et les autres plus parfaitement.