L’un de mes cantiques préférés est When we see Christ (Lorsque nous verrons Christ). Le refrain déclare que toutes nos difficultés et nos épreuves en auront valu la peine lorsque nous verrons Jésus face à face. En vue de ce jour, nous pouvons vivre avec courage pour lui aujourd’hui.
Jésus est l’espoir de tous les chrétiens. Nous désirons ardemment nous reposer dans son étreinte, à l’abri du péché et de la souffrance pour toujours. Il n’y aura plus de dépendance, de colère, de luttes, de querelles ou d’envie devant le succès des autres. Nous ne le décevrons plus jamais. Il n’y aura plus de cancers, de collisions violentes ou de maisons incendiées. Jésus « essuiera toute larme de [nos] yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » (AP 21.4).
Tout cela arrivera lorsque nous entrerons dans la présence de Jésus. Cela veut dire qu’il est bien de désirer être avec lui, mais vous êtes-vous déjà demandé comment cela arrivera ? Entre autres par la mort. Même si nous ne voulons pas réellement mourir, le fait d’avoir vu Jésus a incité Paul à faire cette affirmation : « mourir m’est un gain » (PH 1.21). Ne le comprenez pas mal. Paul ne rêvait pas de mourir. Dans le chapitre qui suit, par exemple, il confie que l’un de ses amis avait été malade et près de mourir, « mais Dieu a eu pitié de lui » et a épargné sa vie (PH 2.27).
Il y a quelque chose de mieux que de mourir et d’être avec Jésus. Le fait qu’il reviendra ici-bas. C’était ce que préférait Paul. Il a terminé l’une de ses lettres en s’exclamant : « Notre Seigneur, viens ! » (1 CO 16.22 ; Semeur). Il a appris cela de Jésus, qui lui a enseigné à prier ainsi : « Père […] que ton règne vienne » (LU 11.2.) Leurs prières nous montrent un aperçu de l’exclamation finale de l’Écriture : « Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! » (AP 22.20.)
Que ce soit par la mort ou par la venue de Jésus, tout en vaudra le coup lorsque nous le verrons !