Je faisais ma promenade matinale lorsque j’ai vu quelque chose qui bloquait le sentier devant moi. Quelques mètres plus loin sur le trottoir, un énorme amoncellement de branches s’étendait par-dessus une clôture blanche. Des pommes mûres et rouges alourdissaient les branches ! Il y avait des fruits partout et ils étaient trop nombreux pour être comptés. Arrivée à l’arbre, je l’ai contourné en passant dans l’herbe verte et humide.

Paul a remarqué que, comme un arbre fruitier qui se développe bien durant la saison des récoltes, le message de l’Évangile portait du fruit partout dans le monde ancien (COL 1.6). Il a dit que le fruit représentait des vies changées. Le constat de Paul n’était pas une rumeur. Il avait lui-même annoncé le message et avait été témoin de la multiplication du fruit, autant dans la vie des disciples de Christ que par le nombre de croyants qui augmentait et par le fait que de plus en plus de gens saisissaient la grâce de Dieu.

La bonne nouvelle de Jésus change encore des vies aujourd’hui. Quand quelqu’un croit à la puissance de la mort et à la résurrection de Jésus pour le pardon des péchés (RO 3.23-25), il reçoit le salut et l’espérance. C’est « l’espérance qui [nous] est réservée dans les cieux » (COL 1.5). Selon Paul, cette espérance perpétue notre foi et stimule notre amour pour les autres, surtout pour nos frères et sœurs croyants (V. 4).

Tous ceux qui possèdent cette espérance devraient vouloir la faire connaître (AC 20.24). Pourtant, il peut être difficile de savoir quand et comment annoncer ce message. Heureusement, l’efficacité de l’Évangile, sa capacité à porter du fruit n’importe où, ne dépend pas du moyen de communication ni du messager. Le message est puissant en lui-même. Paul a dit que l’Évangile « est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (RO 1.16).