Abe vivait dans un pays où les habitants sont fermés au message de Jésus. Nous sommes devenus amis le premier mois où j’y ai vécu, et peu de temps après, il m’a demandé de lui enseigner la Bible. Il a donné sa vie à Christ lors de notre deuxième étude biblique. Il était avide de tout ce que je pouvais lui apprendre.
L’année suivante, je suis parti chez moi et revenu dans le pays d’Abe avec une nouvelle bible d’étude. Son visage s’est illuminé lorsqu’il a déballé son cadeau. Il a serré sa nouvelle bible sur sa poitrine et m’a promis que le précieux livre ne « toucherait jamais le sol ».
Sa réaction m’a ravi, mais j’ai eu honte en pensant à la façon dont je traite souvent ma bible. Je l’avais jetée sur une table, mise sous une pile de livres et même parfois laissée sur le plancher. Bien qu’en théorie aucune de ces choses ne soit péché, la réaction d’Abe m’a rappelé mon besoin d’accorder encore plus d’importance à l’Écriture.
Psaume 119 nous dévoile l’amour du psalmiste pour les instructions de Dieu. Il se réjouissait en elles autant qu’en « tous les trésors » (V. 14). « Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche que mille objets d’or et d’argent » (V. 72). « C’est pourquoi j’aime tes commandements, plus que l’or et que l’or fin » (V. 127).
L’auteur se répandait en compliments sur ce que Dieu avait dévoilé dans les Écritures, car c’est son accès à l’Éternel. Il a écrit : « La nuit je me rappelle ton nom, ô Éternel ! Et je garde ta loi » (V. 55). David s’accrochait aux Écritures puisqu’elles étaient le chemin vers la vie. « Tu es mon refuge et mon bouclier, je fais confiance à ta parole » (V. 114 ; Semeur).
Dieu est plus grand que tous les livres. Nous n’adorons pas la bible, alors nous ne devrions pas culpabiliser lorsque nous la rangeons dans notre sac à dos. Cependant, elle nous expose Dieu et ses voies. La façon dont nous la traitons, et encore plus important, à quel point nous la lisons, en dit long sur ce que nous pensons de Dieu.