Déménager ou demeurer à la même adresse ? J’ai réfléchi à cette question pendant plusieurs jours alors que mon mari et moi discutions des possibilités qui s’offraient à nous. Nous avons visité une maison qui laissait paraître des problèmes assez évidents. Par exemple, un tuyau du sous-sol sortait du plancher et traversait le milieu d’une pièce. Il y avait une odeur étrange qui émanait de la cave. Malgré tout, les armoires étaient neuves et les jolies fenêtres laissaient entrer beaucoup de soleil.
J’étais de plus en plus préoccupée par les détails de la vente. Qu’arriverait-il si nous ne réussissions pas à vendre notre maison ? Combien coûteraient les réparations sur notre nouvelle maison ? Ce que Paul a dit aux Philippiens a dissipé mes inquiétudes. Il a écrit : « Ne vous inquiétez de rien ; mais […] faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu […] gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ » (PH 4.6‑7). Pour moi, la paix c’est d’arrêter de penser constamment à notre situation. C’est de croire que Dieu allait décider de l’aboutissement de nos projets.
Paul a continué en énumérant les huit meilleures choses auxquelles penser. Sans surprise, aucune d’entre elles ne concerne l’achat et la vente d’une maison. Voici les catégories : ce qui est vrai, honorable, juste, pur et aimable, ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louanges (V. 8). Si nous remplissons délibérément notre esprit de bonnes choses et que nous les tournons et retournons dans notre tête, nous laissons peu de place à la peur et à l’inquiétude.
Il est normal de prendre le temps de réfléchir aux choses importantes de la vie. Il est sage de bien considérer nos besoins essentiels (le logement, la nourriture et le travail), mais la Bible nous dit que nous n’avons pas besoin de nous inquiéter de ces nécessités. Placer notre confiance en Dieu dans la prière et remplir nos pensées de bonnes choses nous aidera à voir nos décisions sous le bon angle.
Où se trouve la limite entre s’inquiéter et réfléchir à une décision ? Comment l’absence d’inquiétude dans la vie d’une personne peut-elle être considérée comme un geste de soumission à Dieu ?