L’auteur William Willimon a raconté la fois où il a rencontré une femme atteinte d’un cancer, aux derniers moments de sa vie. Épuisée à force de se battre contre cette maladie, elle s’est cramponnée au crucifix qu’elle avait reçu de sa grandmère lorsqu’elle était fillette. C’était un symbole de ce que Jésus représentait pour elle. Lorsque Willimon est entré dans la chambre, il lui a demandé s’il devait faire venir un prêtre. La femme lui a tendu le crucifix qui arborait le corps de Jésus cloué sur la croix et elle a dit : « Merci, mais j’ai un Prêtre. »
L’auteur de l’épître aux Hébreux désirait que tous les croyants sachent qu’ils avaient eux aussi Jésus comme grand-prêtre (HÉ 4.14 ; Semeur). Au temps de la Bible, le sacerdoce était constitué d’un groupe d’hommes responsables de l’adoration et des sacrifices. L’Ancien Testament a établi Aaron et ses héritiers comme prêtres ayant des responsabilités spéciales parmi le peuple de Dieu (NB 18.1‑7).
Toutefois, le sacerdoce de Jésus était supérieur, car aucun autre prêtre n’a eu de ministère au ciel comme le sien, et aucun autre prêtre ne laissait les gens ordinaires l’approcher (HÉ 4.15,16). Christ a accompli le sacerdoce de l’Ancien Testament en étant à la fois le Grand-Prêtre et le sacrifice par lequel il a réalisé le pardon des péchés et la grâce pour la vie quotidienne de tous ceux qui croient en lui (5.8,9). En tant que Grand-Prêtre, il nous représente parfaitement devant Dieu. Étant un véritable Grand-Prêtre, son action a été parfaite, suffisante et d’une immense valeur éternelle (10.10).
Aujourd’hui, nous avons toujours un Grand Prêtre en Jésus. Il pardonne nos péchés, compatit à nos faiblesses, comprend nos tentations et déverse sa miséricorde et sa grâce pour nous aider quand nous en avons besoin. Puissions-nous nous rapprocher de lui aujourd’hui et expérimenter l’ampleur de son amour et de sa présence !
Avec quelle disposition de coeur devrions-nous nous approcher de Jésus ? De quels besoins lui ferez-vous part aujourd’hui ?