Je contournais des petits chantiers de construction en marchant sur la pointe des pieds pour aller rejoindre mon mari qui parlait avec des membres de l’Église qui rénovaient le bâtiment. Alors que j’attendais, j’ai remarqué un petit trou dans le gant de mon mari juste en dessous de la jointure de son doigt. Il m’a expliqué que la garde de protection de la meuleuse à haute puissance avait bougé pendant qu’il l’utilisait. Le diamant de son alliance a encaissé le coup de la lame à rotation rapide. Ses doigts ont été épargnés ; la seule marque de l’accident a été la taille réduite des diamants et le petit trou dans son gant.

Vivre pour Jésus n’élimine pas la possibilité d’éprouver de la souffrance. Au contraire, l’Écriture nous appelle à avoir une foi forte et patiente lorsqu’elle affirme : « L’Éternel est mon rocher, ma forteresse, mon libérateur. Dieu est mon rocher, où je trouve un abri, mon bouclier et la force qui me sauve, ma haute retraite et mon refuge » (2 S 22.2,3).

David connaissait bien l’épuisement ressenti lorsqu’on doit faire face à la menace constante d’un ennemi impitoyable (V. 5‑7). Mais tout comme il connaissait bien la sueur, la douleur et l’angoisse du combat, il tirait beaucoup de force de sa propre expérience de la protection divine (V. 20). Il n’avait rien d’un spectateur passif qui répète des versets des Écritures qu’il a mémorisés dans son enfance. Il était un fils imparfait dont la vie dépendait de l’accomplissement des promesses de Dieu. Non seulement David a vu ses pas être affermis par son obéissance (V. 21), mais il a aussi trouvé la paix dans la puissance extraordinaire du Dieu qui l’aime personnellement. Bien avant d’avoir eu à affronter une quelconque bataille, David avait déjà décidé que Dieu était bon et vrai.

Écoutons donc le conseil de cet homme qui, quoiqu’honnête au sujet de ses adversités, a proclamé la vérité concernant la protection de Dieu (V. 31,36).