Assis à notre table, nous profitions d’une belle soirée en attendant que la serveuse vienne nous voir. Elle s’est présentée et, grâce à son entrain, le courant est immédiatement passé entre nous, même si nous venions de la rencontrer. Toutefois, au fil de notre repas, mon mari et moi avons relevé les commentaires d’autodénigrement qu’elle disait chaque fois qu’elle venait à notre table. Nous lui avons parlé avec assurance de la beauté de Dieu en elle et lui avons demandé de prier avec elle. Le lendemain matin, à ma grande surprise, j’ai reçu d’elle une demande d’amitié sur Facebook. Ni mon mari ni moi n’avions mentionné notre nom ou celui de l’Église où nous servons.

Le monde rêve d’espoir et nous sommes les ambassadeurs de Dieu pour lui apporter. Quand Jésus s’est présenté, les gens ont eu la chance de choisir entre trouver leurs réponses en lui ou continuer de dépendre de leurs propres efforts (MT 14.36 ; 15.2). La même chose est vraie à notre époque. La seule différence est la présence de Dieu qui est rendue visible par notre vie, non pas par nos propres efforts, mais par la présence du Saint-Esprit qui agit en nous et par nous.

L’espoir est-il vivant et visible dans notre vie ? Matthieu 5.15,16 nous dit : « [On] n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes oeuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » Jésus a démontré qu’il utilise nos paroles et nos actions pour aider les gens à le voir (AC 4.13).

La confrontation entre Jésus et les pharisiens (MT 15.1) ne manque pas de le prouver. Qui nous sommes est plus important que la façon dont nous nous percevons. La qualité d’une lumière ne se détermine pas par la profondeur de la noirceur, mais par la source de sa lueur (PH 2.15).