L’essayiste Joseph Epstein a écrit : « Des sept péchés capitaux, seule l’envie n’a rien de réjouissant. » Il a poursuivi en affirmant qu’elle nous fait paraître « cupide, méchant et avare » (Traduction libre). Beaucoup de recherches soutiennent l’affirmation d’Epstein. En fait, les psychologues ont découvert que l’envie réduit la satisfaction et le bien-être en plus d’être associée à la dépression et à la névrose. L’hostilité qui en découle peut même nous rendre malade physiquement.

Saül s’est fait prendre au piège de la comparaison sociale et, de toute évidence, en est devenu malheureux. Après que David a été oint roi par Samuel et qu’il « réussissait » tout ce qu’il faisait, Saül l’a fait venir et l’a mis à la tête des gens de guerre (1 S 18.5). Saül désirait que David soit victorieux, mais il n’était pas content que les femmes sortent « de toutes les villes d’Israël » pour chanter et faire l’éloge de David et de ses victoires (V. 6). Elles chantaient un chant qui laissait entendre que Saül était un bon combattant, mais que David, le petit nouveau, était dix fois meilleur !

À entendre les éloges qui pleuvaient sur David, Saül est devenu mécontent et furieux (V. 8). Il ne pouvait tout simplement pas supporter que son bras droit jouisse de plus de succès que lui. Conséquemment, Saül est devenu suspicieux à l’endroit de David et ne lui a plus jamais fait confiance.

Tout comme l’envie ne convient pas à un roi choisi par Dieu, elle ne convient pas à l’Évangile (JA 3.14,15). Elle entrave la croissance dans la grâce, elle blesse ceux qui sont envieux et elle est à la source de nombreux troubles.

Agissons promptement à son égard en reconnaissant que Dieu est autant souverain que gracieux, en répondant à sa grâce avec gratitude et en célébrant les bonnes choses qu’il accomplit en nous, par nous et par les autres.