Dans la campagne ougandaise, un groupe de villageois s’était rassemblé autour d’un énorme appareil de forage pour regarder un puits être creusé pour eux. Douze heures plus tard, lorsque la foreuse a atteint l’eau, les hommes, les femmes et les enfants se sont mis à danser, à rire et à exprimer leur reconnaissance à Dieu pour l’accès qu’ils ont à une source d’eau pure pour la première fois de leur vie.

Trente femmes et enfants ougandais, plusieurs transportant des bidons sur leur tête, ont pris la pose devant le puits. J’étais sur le point de prendre une photo quand un petit oiseau a volé au-dessus de nos têtes. Les enfants l’ont vu et se sont mis à le pourchasser joyeusement dans un champ de maïs. Quelques secondes plus tard, ils sont revenus triomphants avec le petit oiseau en sécurité entre leurs mains.

Ce sont les moments de surprise, comme le rire et la joie qui émanent d’une chose aussi simple que de courir après un oiseau, qui me font encore et encore tomber amoureuse de l’Afrique. Ces situations me donnent l’impression de vivre une scène du Psaume 126 : « Alors nous ne cessions de rire et de pousser des cris de joie. Alors on se disait chez les autres nations : “Oui, l’Éternel a fait pour eux de grandes choses !” » (V. 2 ; Semeur.)

Je m’émerveille devant les Ougandais qui, malgré qu’ils aient si peu, reconnaissent en Dieu un pourvoyeur aimant et fidèle, dansent et proclament : « Oui, l’Éternel a fait pour nous de grandes choses : nous sommes dans la joie » (V. 3 ; Semeur).

Comme il l’a fait avec les exilés qu’il a ramenés à Jérusalem (V. 1), Dieu souhaite ardemment restaurer nos coeurs, nos pensées et nos vies. Il nous entend et répond lorsque nous le supplions : « Viens changer notre sort, ô Éternel, comme tu fais couler des cours d’eau au désert ! » (V. 4. ; Semeur)

Alors que je regardais l’eau couler du nouveau puits et que j’entendais les voix enjouées, j’ai remercié Dieu, car il continue de nous faire rire et de nous rafraîchir dans nos lieux asséchés.