Amy Bleuel a tenté de mettre fin à sa vie après avoir connu des années de sévices et de chagrin. Elle avait 6 ans lorsque ses parents ont divorcé et que sa belle-mère a commencé à la maltraiter. À 13 ans, elle a été agressée sexuellement et blâmée pour le crime. À 18 ans, son père s’est suicidé. La dépendance et d’autres traumatismes personnels ont suivi. Toutefois, sa foi en Jésus a permis à Amy de survivre. Avec le temps, elle a trouvé un groupe de soutien pour ceux qui vivent les mêmes difficultés : le Projet point-virgule. Son message est simple, mais percutant : « Un point-virgule est utilisé lorsqu’un auteur aurait pu terminer sa phrase, mais a choisi de ne pas le faire. Vous êtes l’auteur, et votre vie est le point-virgule. »
Paul s’est déjà confié sur les difficultés intenses qu’il vivait. Il disait être « [accablé] par toutes sortes de détresses » (2 CO 4.8 ; Semeur). Il a été rejeté et battu, et il a souffert d’une maladie non spécifiée. Il a été pourchassé, saisi et jeté en prison. Il lui est arrivé de manquer de nourriture et de sommeil (6.5 ; 12.7).
Pourtant, il n’a pas été démoli ni désespéré. Il a démontré qu’il est possible de garder espoir dans les épreuves grâce à la présence du Saint-Esprit en nous. Il est le même qui a ressuscité Jésus (RO 8.11). Et Paul a dit que nous pouvons « [abonder] en espérance, par la puissance du Saint-Esprit ! » (15.13.)
Malgré tout le tort dont elle a été victime, Amy Bleuel lance ce message d’espoir :
« Restez forts ; aimez sans limites ; changez des vies. » L’espérance consiste à croire que Dieu peut créer du bien à partir de mauvaises situations (GE 50.20 ; RO 8.28). Si nous dépendons de sa force, être frappé et être mis K.O. sont deux choses différentes. Paul a dit : Nous sommes « abattus, mais non perdus » (2 CO 4.9). Dieu est l’espoir dont nous avons besoin !
Pourquoi gardons-nous parfois nos difficultés pour nous-même ? Comment Dieu pourrait-il utiliser une des difficultés que vous avez vécues pour encourager quelqu’un d’autre ?