Je connais un couple qui se confie ouvertement au sujet d’une période dévastatrice de leur mariage. Toutefois, le point central de leur histoire n’est ni leur douleur ni les blessures qu’ils ont infligées, mais Dieu, qui a utilisé cette épreuve pour révéler des problèmes profonds qui avaient besoin d’être soulevés et réglés. L’élagage douloureux a eu comme résultat de les rapprocher l’un de l’autre et aussi de Dieu. Chose étonnante, ils sont reconnaissants pour ce qui est arrivé et pour le bien qui en est ressorti.
Parlant de bonnes et de mauvaises choses, Dieu a déjà demandé à Jérémie : « Que vois-tu, Jérémie ? » Le prophète a répondu : « Des figues. Les bonnes figues sont très bonnes, et les mauvaises sont très mauvaises et ne peuvent être mangées » (JÉ 24.3). Les habitants de Juda qui sont restés après la première invasion de Babylone représentaient les mauvaises figues. Au lieu de choisir de tenir compte des mises en garde de Dieu, ils ont cherché de l’aide du côté de l’Égypte. Toutefois, les chevaux et les hommes de pharaon n’ont pas pu empêcher Juda d’être complètement détruite, et l’Égypte a été jugée par la même occasion. Quand Babylone en a eu terminé, l’Égypte n’a plus jamais été l’une des grandes puissances mondiales.
Qu’est-il advenu des exilés ? Au début, ils étaient assis et pleuraient sur les bords des fleuves de Babylone (PS 137.1). Puis, ils se sont mis à voir les choses différemment. Jérémie a proclamé qu’ils représentaient les bonnes figues que Dieu a « [déportées] de ce lieu-ci au pays des Chaldéens […], pour leur faire du bien » (JÉ 24.5 ; Semeur). Dieu leur a promis un avenir et une espérance ; il allait entre autres restaurer leur patrie.
Parfois, les épreuves et les jours difficiles sont en fait des bénédictions déguisées. Dieu peut les utiliser pour nous façonner et nous faire grandir. Il a dit des exilés : « [Je] les établirai et ne les détruirai plus » (V. 6). Ce n’était pas un temps pour pleurer, mais pour se réjouir. Dieu a utilisé quelque chose destiné au mal et en a fait quelque chose de bon. Il fait de même pour vous et moi aujourd’hui !
Êtes-vous actuellement dans une situation que vous voulez fuir à tout prix ? Comment pourrait-elle être utilisée pour glorifier Dieu et, avec le temps, produire de la joie ?