Au début de 2015, une fraternité de l’Université de l’Oklahoma aux États-Unis a été filmée en train de chanter une chanson offensante et raciste. Les autorités ont réagi rapidement et sévèrement, à juste titre. Que croyez-vous que le président de l’Association des étudiants noirs, Isaac Hill, a déclaré à ce sujet ? Après tout, le chant carrément raciste visait les Afro‑Américains.
Étonnamment, M. Hill a conseillé aux autorités de pardonner aux étudiants fautifs. Si vous avez vu la vidéo ou entendu les affreuses paroles de cette chanson, vous comprendrez en quoi ce conseil était radical. Lorsqu’un présentateur de nouvelles lui a demandé pourquoi il ne voulait pas que les étudiants soient punis, Hill a répondu : « Il n’est pas sage de combattre la haine par la haine. Il est logique de combattre la haine par l’amour. »
Ce conseil rare et sage correspond à la philosophie qui a guidé le docteur Martin Luther King junior. Il a dit : « Les ténèbres ne peuvent chasser les ténèbres, seule la lumière peut faire cela. La haine ne peut chasser la haine, seul l’amour peut le faire. »
À leur tour, ces paroles portent notre attention sur Jésus de qui Jean a dit : « La lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas étouffée » (1.5 ; Semeur). Tout au long de son ministère, Jésus a enseigné à ses disciples à suivre des principes de paix radicale. Puis, il a vécu selon ces principes jusqu’à la fin, confondant Pilate et acceptant d’être crucifié alors qu’il aurait pu se défendre lui-même. Dans Luc nous lisons ces paroles bouleversantes : « [On] cloua Jésus sur la croix » (23.33 ; Semeur). C’est à cet instant terrible que Jésus a dit ces paroles incroyables : « Père, pardonne‑leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (V. 34).
Quand nous sommes victimes de haine, il est naturel d’haïr en retour. Jésus nous a montré à faire ce qui ne nous vient pas naturellement, mais qui est la meilleure chose à faire : aimer comme lui aime.
Comment réagissez-vous lorsque vous êtes victime de haine ou d’une attaque personnelle ? Pourquoi l’aide du Saint-Esprit est-elle essentielle pour répondre comme Jésus l’a fait ?