Alors que nous revenions d’un voyage d’une semaine au Brésil, mon mari et moi avons reçu un texto inattendu. Le secrétaire des finances de notre église nous annonçait que nous avions reçu une lettre certifiée de la commission scolaire de notre comté. Nous avons implanté une église qui se réunit dans un lycée ; nous savions donc que la lettre concernait notre contrat de location. Chaque dimanche depuis plus d’un an, cette école a été le foyer de notre famille spirituelle. Notre découragement s’est aggravé lorsque nous avons lu la lettre : le conseil n’allait pas renouveler notre bail à la fin de l’année, soit dans trois mois.

Nous étions en état de choc et avons tenté de trouver rapidement d’autres locaux, mais cela n’a fait qu’ajouter à notre découragement. Nous nous attendions à du changement, à des imprévus et à des désagréments à cause du partage des locaux ; nous savions que nous laissions derrière nous tout ce qui nous était connu, mais nous n’avions pas prévu cela…

Nos projets représentent plus que les fantaisies de notre imagination. Ils sont des portes d’espoir ouvrant sur ce que nous croyons être la volonté de Dieu. David savait qu’il est important de confier nos projets à Dieu. Il a écrit : « Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira » (PS 37.5). Au lieu de nous laisser accabler par le changement, il est important de « [garder] le silence devant l’Éternel, et [d’espérer] en lui » (V. 7).

Ce n’est toutefois pas parce que nous soumettons nos projets à Dieu qu’il les mènera à bien comme nous le voulons, mais il affermit nos « pas » et il connait notre « voie » (V. 23). Si nous lui faisons confiance au milieu de l’imprévu, il prendra la place des changements inattendus et il les transformera en occasions d’affermir notre foi. Il a promis de ne jamais nous laisser tomber, car il nous dirige en nous prenant par la main (V. 24).