Avez-vous déjà désespérément souhaité obtenir quelque chose de Dieu ? Lui avez-vous déjà promis une chose s’il intervenait en votre faveur ?
Naaman était un chef d’armée très respecté (2 R 5.1). Son roi le tenait en si haute estime qu’il a envoyé une lettre de présentation au roi d’Israël pour lui demander d’envoyer le prophète Élisée guérir Naaman de sa lèpre (V. 5,6). Il n’existait aucun remède pour guérir cette maladie à cette époque-là, alors Naaman s’attendait à payer le prix fort et à sacrifier beaucoup afin d’obtenir la guérison. Mais Dieu en avait décidé autrement et le lui a appris par Élisée. Le prophète a simplement dit à Naaman de se tremper « sept fois dans le Jourdain » (V. 10). Aucun cadeau, aucun exploit n’était nécessaire !
Même aujourd’hui, nous supportons mal l’idée d’obtenir quelque chose sans rien donner en retour. Il nous est souvent difficile de croire seulement. Il arrive même aux croyants de longue date de tenter d’obtenir des bénédictions de Dieu en faisant le bien ou en travaillant plus fort pour gagner sa faveur. « Naaman fut irrité » lorsqu’on lui a ordonné de faire quelque chose d’aussi simple que de plonger dans le fleuve (V. 11). La sagesse de ses serviteurs, qui l’ont convaincu de se soumettre à cet ordre, nous enseigne à tous une leçon (V. 13). L’obéissance de Naaman a mené à sa guérison (V. 14).
La foi et l’obéissance sont liées ensemble. Jésus a dit à la femme qui lui a lavé les pieds : « Ta foi t’a sauvée, va en paix » (LU 7.50). Abraham a cru en Dieu et l’Éternel « le déclara juste » (GE 15.6 ; Semeur). Paul l’a résumé ainsi : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (ÉP 2.8).
Nous n’avons qu’à croire et à obéir, comme Naaman l’a fait. Notre salut ne dépend pas de nos grandes oeuvres, mais de notre grand Dieu qui nous a sauvés au moment où nous avons cru en Jésus, son Fils.
Avez-vous déjà essayé de mériter les bénédictions de Dieu ? Cessez. Au contraire, laissez-le simplement être le Dieu gracieux et miséricordieux qu’il est ! Pourquoi est-il à la fois facile et difficile de croire et d’obéir ?