Le jour du soixante-quinzième anniversaire du milliardaire Ted Turner, un portrait de CNN débutait par ces termes émouvants : « Qu’est-ce qui importera le plus dans l’histoire de la vie de Ted Turner lorsque le générique défilera ? Le fait qu’il a mis sur pied la première chaîne de nouvelles en continu ? Qu’il a amassé une fortune qui a déjà été évaluée à 10 milliards de dollars ? Qu’il a été l’homme de l’année du magazine Time ? Qu’on lui a consacré une étoile dans le Walk of Fame d’Hollywood ? Que son livre s’est retrouvé sur la liste des succès de librairie du New York Times ? Peut-être sera‑ce que son équipe de baseball a gagné la Série mondiale. Tout ça vous impressionne ? »

Le portrait racontait le parcours fascinant d’un homme qui passait sa vie en revue. Maintenant, bien qu’il ait goûté au succès, il s’inquiète de l’héritage qu’il laissera, et il revient aux questions fondamentales relatives à l’existence de Dieu.

Jacques, vers la fin de sa lettre, parle à ceux qui devront rendre des comptes, ce que nous aurons tous à faire – au moment où la qualité de notre vie sera testée (5.1‑12). Ceux parmi nous qui se sentent valorisés par leurs richesses ou par l’influence qu’ils exercent sont en péril. Jacques 5.3 affirme : « Votre or et votre argent sont rouillés ; et leur rouille […] dévorera vos chairs comme un feu. » Les vies fondées sur l’égoïsme ne peuvent durer.

Ceux d’entre nous qui fondent leur valeur sur la miséricorde de Dieu peuvent croire aux grandes promesses divines et y espérer. « Voici, le laboureur attend […] jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison. Vous aussi, soyez patients, affermissez vos coeurs, car l’avènement du Seigneur est proche » (V. 7,8).

Il n’est ni bien ni mal en soi de posséder une fortune. Le point crucial est de savoir que notre vie nous vient de Dieu et que nous dépendons uniquement de lui. Le Seigneur nous donne la vie maintenant, et un jour il reviendra afin de nous faire connaître une bonne fin.