Mes jeunes nièces m’ont récemment fait découvrir l’une de leurs émissions de télévision préférées : César, l’homme qui parle aux chiens. Dans cette série, César, un éducateur canin, donne des conseils aux propriétaires d’animaux qui possèdent des chiens indisciplinés. Je suis rapidement devenu accro de cette émission.
Cependant, en quelques épisodes seulement, j’ai constaté que, peu importe le problème – un chien qui chassait sa queue, qui aboyait tout le temps ou qui se montrait agressif envers les visiteurs –, le conseil de César restait généralement le même : chaque propriétaire devait apprendre à maîtriser son animal avec calme et fermeté. Quand les propriétaires traitaient leur chien comme leur égal (ce que plusieurs faisaient) ou qu’ils les considéraient comme leurs enfants (ce qu’encore plus faisaient), les chiens réagissaient au manque de leadership en devenant maître de la maison. La paix était toutefois restaurée quand on les faisait marcher énergiquement, qu’on les corrigeait et qu’on les aimait. Les chiens euxmêmes devenaient moins anxieux et semblaient plus heureux.
En regardant l’émission, j’ai compris quelque chose. Consciemment ou non, César Millan enseignait le mandat biblique de la création : « [Dominez] sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre ». Cela fait partie de la description de tâche que Dieu a confiée à l’humanité (GE 1.28). Nous devons diriger – et non suivre – avec calme et fermeté, les animaux au moyen de la discipline et de l’affection. Tous – même le bétail et les animaux sauvages – ont été créés par Dieu et déclarés « bons », et sont donc précieux (V. 24,25). Mais ils ne sont pas nos égaux, et même le plus mignon d’entre eux ne peut remplacer un enfant. C’est seulement lorsque les humains et les animaux remplissent la fonction qui leur est assignée dans l’ordre de la création qu’ils prospèrent.
César Millan ne dresse pas réellement les chiens. Il forme les humains à prendre au sérieux le rôle que Dieu leur a assigné dans sa création.
Avez-vous déjà sous-évalué ou surévalué les capacités de vos animaux domestiques ? Qu’arrive-t-il lorsque l’humain ne prend pas soin des animaux et ne règne pas adéquatement sur eux ?