Mois : mars 2016

Mouillés

Dave contemplait le magnifique réseau de sentiers qui s’entrelaçaient dans les terres humides du Canada s’étendant devant lui. Dans les sections les plus marécageuses, un sentier de billots était stratégiquement aménagé entre chaque îlot de terre ferme afin de garder les randonneurs au sec – en principe.

Plein soleil

Même si je sais que cela ne me réussira pas, je continue de tenter le coup. Les instructions sur l’étiquette sont claires : « Doit être en plein soleil. » Or, notre jardin est en majeure partie ombragé. Il ne se prête donc pas aux plantes requérant d’être en plein soleil. Reste que tout me plaît dans cette plante : sa couleur, la forme de ses feuilles, sa taille, son parfum. Alors je l’achète, je l’apporte à la maison, je l’installe dans le jardin et j’en prends grand soin. L’ennui, c’est que cette plante ne se plaît pas chez moi. Mes soins et mon attention ne lui suffisent pas. Elle a aussi besoin des rayons du soleil, ce que je ne peux lui procurer. Je croyais pouvoir compenser son manque de lumière par des attentions particulières, mais les choses ne fonctionnent pas ainsi. Les plantes ont besoin de ce dont elles ont besoin.

Une paix qui règne

Beaucoup de chrétiens connaissent l’hymne « Comme un fleuve immense. » On lit au premier vers : « Comme un fleuve immense est la paix de Dieu. » Pour la plupart d’entre nous, la paix ne ressemble pas à un fleuve puissant, mais plutôt à une plume qui vole au gré des préoccupations et des soucis de la vie. Pour moi, m’accrocher à la foi au milieu de la tourmente, c’est comme essayer d’attraper une particule de poussière qui flotte dans l’air !

Quand l’eau a rougi

Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre avant l’invention de la photo et de la vidéo ? Ne lui aurait-il pas été possible de joindre plus de gens si tout le monde avait pu le voir ? Après tout, une image vaut mille mots.

L’aiguillon de la mort

Vers la fin du film Forrest Gump, Forrest se tient seul devant la tombe de sa bien-aimée Jenny : « Tu es morte un samedi matin. Et je t’ai fait mettre là, sous notre arbre […] Maman disait toujours que mourir faisait partie de la vie. J’aurais tant aimé que non. » (Traduction libre)

N’en faites plus fi

J’ignore comment ces gens font pour me trouver, mais je ne cesse de recevoir de plus en plus de prospectus dans le courrier par lesquels ils sollicitent ma présence à leurs événements afin de pouvoir me renseigner au sujet de prestations de retraite. Tout cela a commencé il y a plusieurs années lorsque je me suis mis à recevoir des invitations à me joindre à une organisation oeuvrant auprès de retraités. Tous ces rappels servent à me faire savoir une chose : « Vous avancez en âge. Préparez-vous ! »

Notre boussole morale

Qu’est-ce qu’une minute ? C’est simplement une mesure de temps. Il y en a 60 dans une heure et 1 440 dans une journée. Mais, durant ces 60 clics de la trotteuse, un raz de marée de pensées accompagnées de leurs réactions émotionnelles peut nous submerger. Aujourd’hui, durant une minute en particulier, un sentiment de terreur m’a envahie. Pourquoi ? Parce que j’ai eu terriblement peur d’avoir fait quelque chose de mal.

Quand s’éloigner

Lorsque mon père est devenu chrétien dans sa vieillesse, il m’a captivé en m’expliquant son plan pour surmonter la tentation. Parfois, il s’en éloignait simplement ! Par exemple, si un désaccord entre lui et un voisin se mettait à dégénérer en querelle, mon père se contentait de s’éloigner un moment plutôt que de céder à la tentation d’envenimer les choses.

Fausse prémisse

« Bonjour ! » nous a dit avec entrain l’agente de bord. « Bienvenue à bord du vol 0000 en direction de Greenville-Spartanburg. »

Une répétition positive

Un certain journaliste avait pour habitude bizarre de ne jamais employer de stylos à encre bleue. Lorsqu’un collègue lui a demandé s’il avait besoin de quelque chose au magasin, il lui a répondu par l’affirmative, en précisant ceci : « Mais pas de stylos à encre bleue. Je ne veux pas de stylos à encre bleue. Je n’aime pas le bleu. Le bleu est trop prononcé. Alors si tu veux bien m’acheter douze stylos-billes à encre de n’importe quelle couleur, sauf le bleu ! » Le lendemain, son collègue lui a remis les stylos achetés, qui étaient tous à encre bleue. Quand le journaliste lui a demandé de s’expliquer, il lui a dit : « Tu n’arrêtais pas de dire "bleu", "bleu". Alors c’est le mot que j’ai le mieux retenu ! » Le langage répétitif de ce journaliste a produit un effet, mais pas celui escompté.